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4.7 Surfaces agricoles et forestières utiles

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Les surfaces agricoles utiles fournissent les matières premières nécessaires pour l'alimentation humaine. Selon les conditions géo-écologiques (en particulier qualité des sols, disponibilités en eau, climat), les habitudes alimentaires et le niveau technologique de l'agriculture, une surface par habitant plus ou moins importante est nécessaire afin de satisfaire les besoins en denrées de base. La superficie calculée sur la base de la densité de population d'une région et moyennant prise en compte des conditions précitées doit être considérée comme critère pour la définition de la surface agricole nécessaire. En raison des facteurs susmentionnés, de telles normes ne peuvent être définies que de façon spécifique pour chaque région.

Les besoins minimum en surfaces forestières sont fonction (abstraction faite des fonctions écologiques de la forêt) des besoins de la population locale en bois et en produits et avantages divers émanant de la forêt (détente, substances médicinales, plantes/fruits, etc.). Or, ce paramètre dépend des conditions géo-écologiques et des habitudes de vie (p.ex. besoins en matériau de chauffage et de combustion).

Les disponibilités en surfaces agricoles et forestières utiles peuvent être influencées par

- le passage à d'autres utilisations (conversion de la forêt en surface agricole, de surfaces agricoles et forestières en terrains de construction, en voies de communication, en zones industrielles, en carrières et mines, etc.),
- la dégradation du sol par des substances polluantes, l'érosion, des déblais, etc., résultant directement ou indirectement d'autres activités économiques ou de modes d'exploitation mal adaptés au milieu et peu aptes à préserver à long terme l'exploitabilité des sols.

Des normes concernant la surface agricole minimum nécessaire existent essentiellement, à l'échelon national ou régional, sous forme de valeurs empiriques pouvant, en fonction des conditions sus-indiquées, varier entre des surfaces atteignant de nombreux km2 (économie pastorale extensive), 1 km2 environ (culture itinérante), un hectare (riziculture) ou de très petites parcelles (horticulture). Les valeurs correspondantes pour les surfaces forestières ne sont pas connues.


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