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La lutte biologique contre le grand capucin du maïs est-elle rentable?

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Enquêtes, élevage de masse et lâchers entraînent des frais de matériel et de personnel non négligeables. A la suite de l'expérience faite par la GTZ au Togo, on sait qu'un vaste programme revient à 150 000 DM par an. On peut cependant obtenir de bons résultats avec des moyens beaucoup moins importants (quelques dizaines de milliers de DM par an), à condition toutefois d'accepter le fait que la propagation demande alors un certain temps. Les dépenses sont étroitement fonction d'une mise en œuvre rationnelle du personnel et des autres ressources existantes. Il existe diverses organismes donateurs qui sont tout à fait disposés à promouvoir la lutte biologique contre P.t., ce qui la rend du même coup abordable pour les pays concernés.

Le processus décrit présente un avantage décisif, à savoir que l'insecte utile continue de se reproduire de lui-même après le lâcher et continue de contrôler, sans autre intervention humaine, l'évolution de P.t., ce qui se traduit avec le temps par un rapport coûts/profits très avantageux. Cet avantage assure à la fois une haute rentabilité et une bonne durabilité. Du point de vue des unités économiques considérées séparément, une lutte biologique efficace constitue toujours une entreprise rentable puisqu'elle ne coûte rien aux paysans, tout en leur profitant au maximum.


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