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6. Le développement des systèmes post-récolte au Bénin

L'étude, conformément aux termes de référence, est centrée sur l'état des lieux et les potentialités de la transformation primaire des tubercules de manioc en produits alimentaires pour l'homme, en vue de la contribution de ce produit vivrier à la sécurité alimentaire, notamment des centres urbains (cf annexe 1 : introduction aux termes de référence, les travaux réalisés par l'OSCICA et les prolongements prévus pour ces travaux).
Le travail a donc été axé sur les systèmes post-récolte pour la fabrication de gari, tapioca et farines de cossette.
Les § 6.1 et 6.2 ci-après présentent des propositions pour le développement de la transformation du manioc dans ces produits alimentaires.
Ces propositions s'appuient sur des scénarii établis à partir des éléments recueillis au cours de la mission :

L'objectif est de mettre en évidence la viabilité économique et financière de ces activités ; il s'agit d'une première approche à partir des éléments disponibles ; néanmoins, les hypothèses retenues devront être validées.
Le développement des systèmes post-récolte de la filière manioc au Bénin suppose, bien évidemment, le développement de la culture du manioc afin : L'appui au développement de la culture du manioc est traité en détail dans l'étude réalisée par la Caisse Française de Développement : " étude de faisabilité du programme d'appui aux filières anacarde, arachide, manioc, pomme de terre et haricot sec dans les départements du Borgou et du Zou (rapport d'évaluation - septembre 1997).

La composante manioc de ce programme prévoit l'appui à la recherche et à la production à travers les thèmes suivants :
- amélioration des pratiques culturales,
- amélioration de la fertilité des sols par les amendements minéraux et organiques,
- formation des agents de la recherche,
- formation des agents de vulgarisation,
- formation des producteurs.

Par ailleurs, le marché européen de la cossette de manioc comme PSC dans la formulation d'aliments du bétail représente un débouché important pour lequel le Bénin dispose d'avantages comparatifs (notamment la proximité géographique) par rapport aux pays asiatiques (Thaïlande notamment).
Le développement de cette composante de la filière manioc présente l'intérêt de "tirer" la production vers le haut (sécurisation des revenus des producteurs sur le long terme, organisation de l'environnement de la production : crédits de campagne, réalisation de pistes d'accès, ...) ; les transformateurs de manioc en gari, tapioca et farines alimentaires bénéficieront du développement de cette filière, ce qui ne devrait pas créer de problème de concurrence, du fait d'une situation plutôt de surproduction, à l'heure actuelle.

Le sous-programme manioc de l'étude CFD, citée ci-dessus, comprend un volet amélioration de la transformation du manioc en cossettes :

- réalisation et diffusion de petit matériel de transformation du manioc en cossettes et appui à la diffusion auprès des producteurs,
- appui direct aux opérateurs privés des circuits de commercialisation de cossettes d'une part, des ateliers de fabrication de matériel agricole (COBEMAG), d'autre part.
Ce volet s'articule avec le projet FAO / BAD qui concerne la commercialisation et l'exportation des cossettes, en particulier la réalisation d'un terminal vrac au port autonome de Cotonou et l'appui aux services publics concernés par l'exportation (CBCE, ONS, CARDER, COBENAM).

6.1. Appui au secteur traditionnel de la transformation du manioc en gari

L'appui au développement de la fabrication de gari doit concerner en priorité le secteur traditionnel en milieu rural ; en effet, celui-ci assure actuellement la quasi-totalité de l'approvisionnement en gari auto-consommé et commercialisé sur les marchés locaux, régionaux, urbains et à l'exportation vers les pays limitrophes.
De plus, cette activité constitue une source de revenus pour les opérateurs (trices) économiques en milieu rural ; il est donc primordial, non seulement de ne pas déstabiliser le contexte actuel, mais également de contribuer à la croissance de ce secteur traditionnel, en favorisant l'amélioration de la productivité et la réduction de la pénibilité de cette activité.

6.1.1.Scénario de développement des activités des GF

Le scénario proposé tient compte des projets et voies d'amélioration présentés par les GF au cours des entretiens sur le terrain: Par ailleurs, nous retenons l'hypothèse d'une fabrication de gari de 1er choix et de gari amélioré, commercialisés en sachets plastique, ceci pour les raisons suivantes: Une approche du compte de résultat d'un tel scénario figure en annexe 12.1 : Sur la base des conditions d'emprunts des CLCAM (cf § 6.1.2 ci-dessous), le GF aurait la capacité à rembourser l'emprunt nécessaire pour les investissements minimum et la constitution d'un fonds de roulement - 2 mois d'exploitation (hypothèse : une épargne prélable permet un apport en fonds propres par le GF de 20% du besoin de financement).
Bien évidemment, la mise en oeuvre d'un tel scénario nécessitera de valider au préalable ces hypothèses avec les intéressées ; en effet, c'est à elles de décider de l'évolution de leurs activités.
Ce scénario a pour seul objectif de tenter d'approcher la faisabilité de l'évolution de ces GF.

6.2. Petites unités semi-industrielles pour la transformation du manioc

Le développement du secteur traditionnel de la transformation du manioc en gari par les groupements de femmes nécessite un appui technique et financier aux groupements les plus performants, ce qui leur permettrait de rentrer dans une logique d'accumulation, à travers un cycle d'épargne en vue d'investissements de croissance et de diversification.
La constitution d'une épargne initiale leur permettrait d'envisager la mise en oeuvre d'un scénario du type de celui présenté ci-dessus.
Un appui financier initial peut être nécessaire (au niveau du Fonds de Roulement notamment) pour enclencher ce cycle (argent froid).
Ensuite, un dispositif de prêts à moyen terme permettrait aux GF les plus performants de "franchir le cap" par : Un appui technique doit compléter et accompagner l'appui financier pour: Parallèlement à l'appui aux GF, l'organisation des circuits de commercialisation permettrait de diminuer le nombre d'intermédiaires et d'introduire plus de transparence, ce qui contribuera à augmenter de façon significative la marge bénéficiaire des GF.
Il s'agirait de contribuer à la mise en place de négociants traitant directement et régulièrement avec les GF sur des bases contractualisées ; ces négociants écouleraient les produits livrés par les GF, en vrac ou conditionnés, directement sur les marchés urbains.
Ceci suppose une ligne de crédit pour financer :
La mise en place et le suivi de ces 2 volets (appui aux GF, mise en place de circuits courts de distribution) pourraient être confiés aux cellules locales CECO (CEllule de COncertation économique) qui interviennent en particulier dans le cadre du projet de coopération décentralisée ZOU / PICARDIE.
Ce réseau est bien implanté au niveau du ZOU : 
  • 3 cellules créées en 1992 à Dassa, Savalou et Glazouè,
  • 3 cellules créées en 1996 à Savè,Bantè et Ouessè.
La réussite des CECO dans l'appui aux opérateurs économiques en milieu rural dans cette région peut être mesuré entre autre, par le taux de remboursement des emprunts aux CRCA (cf encadré ci-contre).
L'expérience de ces cellules en fait des interlocuteurs privilégiés pour l'appui à la filière manioc.
A noter que l'axe prioritaire des CECO est actuellement la filière anacarde, dans le cadre du projet de coopération décentralisée ZOU / PICARDIE, avec l'appui technique 
  Entretien avec le Responsable de la CECO de SAVALOU

Les CECO, associations à but non lucratif, sont organisées en réseau.
Chaque CECO est composée de membres bénévoles et d'un permanent ; un secrétariat permanent à Cotonou, financé par le réseau des 6 CECO, apporte un appui technique au réseau.
Le fonctionnement du réseau a été financé dans un premier temps par le CIDR dans le cadre du projet de coopération décentralisée ZOU / PICARDIE ; une évaluation vient d'être réalisée par le CIDR (Novembre 97).
A Savalou, M. DAZOGBO est permanent depuis la création de la cellule en 92 ; la cellule comprend 15 membres.
La cellule apporte un appui technique de proximité aux opérateurs économiques de la région : producteurs et transformateurs de produits agricoles, petites industries de transformation.
Le permanent repère sur le terrain des promoteurs de projets à caractère économique, qu'il assiste pour la mise en forme d'une fiche de projet ; la cellule dispose d'un répertoire des compétences techniques et des sources de financement possibles, afin d'orienter les promoteurs.
Le projet est alors soumis au comité des 15 membres qui décidera si le promoteur sera sélectionné pour être parrainé par la CECO (moralité du promoteur, viabilité du projet, intérêt économique, ...).
Un contrat de parrainage (durée minimum 6 mois) est alors formellement signé ; il précise les droits et obligations du promoteur et de la CECO.
Les performances de la cellule, en terme de taux de réussite des projets parrainés, ont permis la conclusion d'un accord avec la CLCAM (Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel) mettant à la disposition des projets parrainés par la CECO de Savalou une ligne de crédit moyen terme - 3 ans - au taux annuel de 12% - au lieu de 16% - pouvant financer des besoins en fonds de roulement, sous la condition que le projet soit contractuellement accompagné par la CECO.

du CIDR (entretiens le 04/12/97 avec le Reponsable CIDR à Dassa).
Cependant, la filière manioc est jugée prioritaire et retient l'intérêt du Responsable de la CECO de Savalou, rencontré le 05/12/97 ; celui-ci est intéressé à poursuivre la réflexion sur les moyens à mettre en oeuvre pour cette filière.

6.2. Petites unités semi-industrielles pour la transformation du manioc

La mission exploratoire au Bénin n'a pas permis d'identifier et donc d'évaluer des petites unités semi-industrielles de transformation du manioc.
Cependant, il existe un marché urbain pour des produits de qualité dérivés du manioc et de l'igname, lesquels produits sont vendus à des prix au détail attractifs.
Cette situation représente une opportunité pour des investissements dans des petites unités semi-industrielles modernes.
A l'instar des entreprises rencontrées au Ghana (ELSA FOOD, ESTA QUALITY FOODS Ltd), les caractéristiques de ces petites entreprises devraient être les suivantes : L'approche du compte de résultat d'une telle unité de production figure en annexe 12.2 ; cette simulation met en évidence l'intérêt économique de la transformation du manioc et de l'igname en farines.
Cependant, il est indispensable, pour se prononcer sur la faisabilité de telles petites unités, de vérifier précisément le contexte des marchés urbains pour les farines, en particulier en ce qui concerne les niveaux de prix au détail sur lesquels il y a incertitude.

6.3. Freins aux investissements dans l'activité industrielle

Nous avons pu identifier 2 projets d'investissement de transformation industrielle du manioc en gari, projets restés sans suite :
- abandon du projet par l'associé de Monsieur ABIMBOLA,
- Monsieur ABIMBOLA ne souhaitait pas donner suite tant que l'approvisionnement en tubercules n'était pas assuré par une logistique du type de celle mise en place par la société SOPAB pour son approvisionnement en coton (cf § 3.4.1 ci-dessus).
Les interlocuteurs rencontrés concentrent leur réflexion sur la fabrication du gari "classique"; les autres produits dérivés du manioc, comme les farines améliorées, les gari et tapioca aromatisés, ...ne sont pas cités alors qu'ils représentent un marché potentiel auprès d'une clientèle urbaine à pouvoir d'achat plus élevé.
Ces produits commencent à apparaître sur les rayons des super-marchés de Cotonou (cf § 3.3.2 ci-dessus) ; cependant la méconnaissance des potentialités de ces produits à forte valeur ajoutée, contribue probablement à la quasi-absence d'investissement industriel dans cette filière.
La position des organismes financiers impliqués dans le financement des activités industrielles a pu être appréciée à l'occasion d'entretiens avec des responsables d'ECOBANK et de BANK of AFRICA à Cotonou.
Ces 2 banques n'ont pas encore été sollicitées pour ce type d'investissement.
Des projets d'investissement dans cette filière retiendraient l'intérêt des Banquiers, s'agissant d'un secteur porteur, dont le marché est assuré.
Cependant, pour le banquier, le critère déterminant, comme pour tout autre investissement, reste la "bancabilité" du dossier d'investissement, la compétence et le sérieux du promoteur, ainsi que sa capacité à mobiliser son apport en fonds propres (point de vue notamment de BANK of AFRICA).
En conclusion, le frein technique principal se situe au niveau del'approvisionnement en tubercules : quels moyens pour assurer des livraisons en quantité suffisante à la porte de l'usine, ceci afin de pouvoir produire au-delà du seuil de rentabilité de l'unité ?
Ce point représenterait (sous réserve de plus amples investigations) la difficulté majeure de la seule unité industrielle opérationnelle au Bénin dans ce secteur, les Etablissements ADEOSSI à Savè (cf conclusions du § 3.4.2B1 ci-dessus).
Par ailleurs, le niveau bas des prix au détail de produits banalisés comme le gari rend problématique la rentabilité d'une unité industrielle fabriquant ce seul produit (cf snénario 2, activité gari).

6.4. Cahier de l'investisseur

La demande potentielle du marché, actuelle et prévisible dans un futur proche, compte-tenu de la croissance des centres urbains, offre des opportunités certaines d'investissements dans les systèmes post-récolte.
Par ailleurs, la situation de la production offre des potentialités importantes (cf § 3.4.1 ci-dessus) ce qui devrait assurer aux transformateurs une élasticité suffisante de l'offre de tubercules.
Il est donc justifié de chercher à promouvoir des investissements dans cette activité de transformation du manioc et de l'igname en produits alimentaires de base.
Les acteurs économiques de la filière doivent être orientés dans leurs décisions d'investissement, s'agissant, pour le manioc, d'un secteur déjà occupé par la filière traditionnelle et pour lequel la difficulté majeure consiste à maîtriser l'approvisionnement en intrants (tubercules).
La mise à leur disposition d'un "cahier de l'investisseur", dans l'esprit défini par les termes de référence de l'étude (cf annexe 1), sera le moyen de les inciter à s'intéresser à cette activité, tout en attirant leur attention sur les conditions de succès d'un tel investissement.
Un tel document ne pourra être que très général et relativement succint ; son objectif et ses limites devront être précisés en tête du document.
Un canevas de "cahier de l'investisseur" est proposé en annexe 13.2.
Le cahier de l'investisseur mettra en évidence les points suivants:
- fabriquer les mêmes produits (gari, tapioca), mais dans un emballage plus sophistiqué, répondant à l'attente de la clientèle urbaine (conditionnement, présentation de l'emballage, ajout de recettes, ...),
- fabriquer d'autres produits, à base de manioc mais nécessitant des équipements plus "pointus" : gari et tapioca aromatisés, farines de manioc, farines améliorées, composées, amidon pour usage industriel, alimentaire,
- diversifier la production au-delà du manioc en transformant également des produits comme l'igname (farine de cossettes d'igname),
- intégrer cette activité en aval par la fabrication de produits panifiés à base de farine de manioc (biscuits, snacks, ...),
Concernant ce dernier point, la présentation pourrait être similaire à celle relevée dans le document "Studies on root and tuber crops processing and preservation at the village level in Ghana" établi dans le cadre du projet SRDP / IFAD (Octobre 1993) et annexé au présent rapport (cf annexe 13.1).
NOTA : seul le principe et le niveau de détail de ce document sont à retenir : en effet, les chiffres concernent le Ghana et non le Bénin ; de plus ils doivent être actualisés.

La rédaction d'un tel document, applicable au contexte du Bénin, nécessite :

- d'une liste préliminaire de matériel ; en particulier, devra être décidée la technique retenue pour le rôtissage (garification, deshydratation), de façon mécanisée ou suivant la méthode "traditionnelle améliorée" (cf § 5.1.7 ci-dessus),
- d'hypothèses de ventes,
- d'hypothèses de coûts d'exploitation (notamment prix d'achat des tubercules, coût de la main-d'oeuvre).
Il s'agit de réaliser une étude sommaire, donc limitée, dans le but de fournir des informations destinées à guider les investisseurs potentiels dans leurs choix.
Ce travail devrait impliquer les compétences identifiées au Bénin, à savoir :
- des enquêtes complémentaires (cf ci-dessus),
- de proposer un dispositif opérationnel pour le développement (modernisation) des GF, ceci à partir des différentes expériences, notamment des CECO,
- de la rédaction du cahier des charges correspondant,
- du suivi - évaluation des opérations réalisées,
  • le CePEPE ( cf encadré ci-contre) pour l'étude du marché et l'étude financière : la fiche "profil d'investissement pour petits projets industriels - production de gari" pourra servir de référence, les hypothèses techniques et financières devant être adaptées aux réalités béninoises,
  • le Département "Nutrition et technologies alimentaires" (FSA - UNB, Professeur HOUNHOUIGAN) pour le choix des matériels disponibles au Bénin ou dans la région.

  • Concernant ce dernier point, il y a lieu d'approfondir les expériences de rôtissage mécanique (cf § 5.1.7 ci-dessus) :
    • qualité (goût) du gari produit par les Etablissements ADEOSSI,
    • travaux du Food Research Institute et du CPDU (Ghana),
      Le CePEPE (Centre de Promotion et d'Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises)
    Le CePEPE a pour mission "de promouvoir l'initiative privée par sa contribution à la création de nouvelles entreprises, son assistance à la réhabilitation ou au développement des entreprises" ; l'Agence CFD à Cotonou a confié au CePEPE l'instruction et le suivi des AIPB.
    Par ailleurs, le CePEPE gère un fonds de garantie, le FOBAPE, qu'il mobilise sur les projets d'investissements qu'il instruit.
    Les services proposés par le CePEPE sont :
    • études de marché,
    • études de faisabilité,
    • audits opérationnels,
    • formation,
    • recherche de partenaires,
    • recrutement de personnel.
    Références du CePEPE-Filière tubercules vivriers:
  • étude de faisabilité d'une unité de fabrication de cossettes d'igname à Bohicon (AIPB 18 Millions de FCFA ; arrêt du projet, promoteur défaillant),
  • étude de faisabilité d'une unité de transformation du manioc (projet de M. ABIMBOLA et de son associé, M. AOUNOU - cf § 6.2.1) ; projet sans suite.
  • 6.5. Coordination avec les programmes d'appui déjà en place ou prévus

    Préalablement à toute décision, il est nécessaire d'articuler et de coordonner tout nouveau dispositif d'appui au développement des systèmes post-récolte de la filière manioc avec les autres programmes d'appui à cette filière, mis en place ou prévus par les organismes de coopération présents au Bénin.
    Les programmes identifiés au cours de la mission sont les suivants:
  • Agence danoise de coopération internationale : Programme d'Appui au Développement du Secteur Agricole (PADSA) ; ce programme, d'une durée de 5 ans, comprend un volet pour l'appui au développement des systèmes post-récolte (cf encadré ci-contre).

  • Concernant ce dernier programme, Monsieur ERIKSSON, responsable de la composante publique du programme, rencontré le 12/12/97, prévoit d'inviter, en Février 1998, les Bailleurs de Fonds présents au Bénin à une réunion de concertation, à l'occasion de la présentation du plan d'action du PADSA.
      Le PADSA

    Objectif : "l'amélioration du niveau de vie des producteurs ruraux par le biais de l'amélioration de leur compétitivité et d'une conquête de marchés"
    Thèmes :
    1. Appui à la réforme du secteur agricole
    2. Appui à la lutte contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté rurale
    3. Appui au développement des systèmes post-récolte
    4. Appui à l'intégration sociale et économique des femmes
    Composante publique : encadrement - appui institutionnel , étude filière (cf rapport provisoire de l'étude réalisée par M. EGOUNLETY, document cité - note 2).
    Composante privée : formation, mise en place de Structures de Financement Locales, projets productifs.
    Concernant ce dernier point, le PADSA appuie un entrepreneur à Calavi (Atlantique) pour la réalisation d'une unité de gari d'une capacité de 3 T/j ; le matériel de fabrication sera acheté par le PADSA au Food Research Institute (Ghana) et mis à la disposition de l'entrepreneur (leasing).

    Le PADSA s'intéressera aux petites unités semi-industrielles transformatrices de manioc qui manifesteront leur interêt pour se lancer dans cette activité.
    M. ERIKSSON est donc particulièrement intéressé par l'initiative de la CFD d'appuyer ces unités semi-industrielles.

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