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Beryllium

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APPELLATIONS

Numéro du CAS: 7440-41-7
Nom dans le registre: Béryllium
Nom de la substance: Béryllium
Synonymes, noms commerciaux: Glycinium 
Nom(s) anglais: Beryllium
Nom(s) allemand(s): Beryllium
Description générale: Métal blanc argenté

PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES

Formule brute: Be
Masse atomique relative: 9,01 g
Masse volumique: 1,848 g/cm3 à 20°C
Point d'ébullition: 2 970°C
Point de fusion: 1 287°C
Tension de vapeur: 4,84 Pa à 1 287°C
Limites d'explosivité: Les poussières de béryllium peuvent avec l'air, former des mélanges explosifs.
Seuil olfactif: Aucun
Tempér. d'auto-ignition: 555°C
Solubilité: Le béryllium est pratiquement insoluble dans l'eau, mais soluble dans des acides minéraux dilués; sont aussi insolubles dans l'eau l'hydroxyde et l'oxyde de Be, mais en revanche, le nitrate de Be a une solubilité dans l'eau de 1 033 g/l (à 20°C), et le sulfate de Be une solubilité de 424 g/l (à 25°C).

ORIGINE ET UTILISATIONS

Utilisations:
Le béryllium  est utilisé dans le domaine de l'énergie nucléaire, dans l'industrie aéronautique et aérospatiale, dans la radiologie et dans la métallurgie.

Origine/fabrication:
Dans la nature, le béryllium existe sous la forme de divers composés minéraux, et il entre à raison d'environ 0,006% dans la composition de la croûte terrestre. Il peut être obtenu sous forme de métal pur par transformation en sulfate, fluorure ou chlorure à partir de béryl (3BeO.Al2O3.6SiO2)

Chiffres de production:
La production mondiale de béryllium et de ses dérivés se situe entre 3.000 - 4.000 t (sel. KOCH, 1989).

Emissions:
Environ 8.000 t par an (sel. KOCH, 1989).

TOXICITE

Homme: TCLo 300 mg/m3, inhalation sel. UBA, 1986
  LDLo 0,1 mg/m3, inhalation sel. KOCH, 1989
  Absorption de 0,025 mg/m3  
  sans effet toxique sel. KOCH, 1989
Mammifères:    
Rat DL50 9,7 mg/kg, v. orale sel. KOCH, 1989
  DL50 0,44 mg/kg, v. intraveineuse sel. KOCH, 1989
  DL50 0,50 mg/kg, v. intraveineuse sel. UBA, 1986
  DL50 0,19 mg/m3, inhalation sel. KOCH, 1989
Organismes aquatiques:    
Petits crustacés CL10 10 mg/l sel. UBA, 1986
  CL50 18 mg/l sel. UBA, 1986
  CL100 50 mg/l sel. UBA, 1986

Pathologie/toxicologie

Homme/mammifères: Le béryllium  et ses dérivés sont fortement toxiques. Les intoxications se produisent surtout par inhalation de poussières et par contact cutané, et se manifestent par des irritations et des affections de l'appareil respiratoire (bronchite, pneumonie, dermites). La pénétration d'éclats de métal ou de poussières de Be dans la peau entraîne la formation de granulomes, qui figurent parmi les plus graves maladies de la peau actuellement connues. Les intoxications par voie orale sont rares, car la résorption du béryllium est faible. L'intoxication chronique peut entraîner la mort. Carcinomes pulmonaire observés en milieu expérimental sur des animaux. Les maladies provoquées par le béryllium et ses dérivés figurent en République fédérale d'Allemagne parmi les maladies professionnelles à déclaration obligatoire.
Les expositions de longue durée se traduisent par une accumulation de béryllium dans le système osseux et le foie. La période de latence peut dépasser 5 ans dans le cas d'intoxication chronique.

COMPORTEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT

Milieu aquatique:
Dans l'eau, le béryllium est presque exclusivement adsorbé sur des granules minérales. En milieu acide, ces dépôts peuvent se dissoudre, entraînant une diminution de la capacité d'auto-épuration des eaux à partir d'une concentration de 0,01 mg/l. Ceci se traduit par des taux de toxicité élevés pour les poissons et les micro-organismes.

Atmosphère:
Le béryllium  migre dans l'atmosphère au travers d'émissions émanant des industries de transformation du Be. Il se dégage également de la combustion du charbon (en moyenne 0,1-7mg/kg; sel.DVGW, 1985).

Sols:
Les sols constituent un milieu d'accumulation pour le Be.

Chaîne alimentaire:
Le béryllium  s'accumule dans les organismes aquatiques (facteur 1.000). Des quantités importantes de Be peuvent être absorbées au travers des aliments et de l'eau potable.

VALEURS LIMITES DE POLLUTION

Milieu Secteur Pays/ organ. Statut Valeur Cat. Remarques Source
Eau: Surface D (R) 0,0001 mg/l   P.traitem.natur. sel. DVGW, 1985
  Surface D (R) 0,0002 mg/l   Trait.phys-chim.. sel. DVGW, 1985
  Eau pot. SU   0,0002 mg/l   1970 sel. DVGW, 1985
  Irrigation D (R) 0,1 mg/l   Cult.pl.champ sel. DVGW, 1985
  Irrigation D (R) 0,05 mg/l   Cult..en serre sel. DVGW, 1985
  Irrigation USA (R) 0,5 mg/l   1968 sel. DVGW, 1985
  Irrigation USA (R) 1 mg/l   1968, c.durée sel. DVGW, 1985
               
Sols:   D R 10 mg/kg   Sols cultivés sel. KLOKE, 1988
               
Air: Emission D L 0,1 mg/m3   flux massique ³ 0,5 g/h1) sel. TA-Luft, 1986
    IL   0,00001 mg/m3   24 h sel. STERN, 1986
    USA   0,00001 mg/m3   24 h sel. MERIAN, 1984
    YU   0,00001 mg/m3   24 h sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. AUS (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. B (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. BG (L) 0,001 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. CH (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. CS (L) 0,001 mg/m3   Val. l. Durée sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. CS (L) 0,002 mg/m3   Val. c. Durée sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. D L 0,005 mg/m3 TRK Rectif. du métal DFG, 1989
  Amb. prof. D L 0,002 mg/m3 TRK Autres travaux DFG, 1989
  Amb. prof. DDR (L) 0,002 mg/m3 MAK Val.c. & l. durée sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. H (L) 0,001 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. I (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. J (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. NL (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. PL (L) 0,001 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. RO (L) 0,001 mg/m3   Val. c. durée sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. S (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. SF (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984
  Amb. prof. SU (L) 0,001 mg/m3 PDK   sel. SORBE, 1989
  Amb. prof. USA (L) 0,002 mg/m3 TWA   ACGIH, 1986
  Amb. prof. YU (L) 0,002 mg/m3     sel. MERIAN, 1984

Remarques:
L'emploi de dérivés du béryllium dans les cosmétiques est interdit en République fédérale d'Allemagne.
1) Le béryllium et ses composés en forme respirable sont désignés Be

VALEURS COMPARATIVES/DE REFERENCE

Milieu/origine Pays Valeur Source
Eaux superficielles:      
Eau potable (1961-1966) USA 0,01-0.7 µg/l sel. DVGW, 1985
Mayence (1973) D 0,005-0.009 µg/l1) sel. DVGW, 1985
Oberpflälzer Wald D 1-12 µg/l1) sel. DVGW, 1985
Lac de Constance  (1971-1973) D < 0,2 µg/l sel. DVGW, 1985
Rhin  (Lobith, 1983) D 0,01-0,09 µg/l sel. DVGW, 1985
Sédiments:      
Baldeneysee, Ruhr (1975) D 1,4-1,7 mg/kg sel. DVGW, 1985
Air:      
Atmosphère   0,5-0,8 ng/m3 sel. KOCH, 1989
Fumée de cigarette   0,47-0,74 µg/cigarette sel. KOCH, 1989

Remarques:
1) Valeurs douteuses non confirmeés, à prendre avec précaution

EVALUATION ET REMARQUES

Le béryllium étant hautement toxique et cancérogène, il faut veiller à ce que l'eau potable ne soit pas durablement contaminée par cette substance. Il convient de filtrer les effluents  industriels et de recycler le béryllium ainsi récupéré. Les personnes manipulant le béryllium et ses dérivés doivent éviter un contact direct avec la peau.

 

Biphenyles polychlores 

APPELLATIONS

Numéro du CAS: 1336-36-3
Nom dans le registre: Biphényles polychlorés
Nom de la substance: Polychlorure de biphényle
Synonymes, noms commerciaux: PCB , Apirolio , Aroclor , Ascarels   Delor , Fenclor , Kanechlor , Phenoclor , Pyralène , Pyroclor , Sovtol  et de nombreux autres.
Nom(s) anglais: Polychlorinated biphenyls
Nom(s) allemand(s): Polychlorierte Biphenyle
Description générale: Les biphényles monochlorés et polychlorés sont des composants cristallins incolores; les PCB comportant plus de 3 atomes de chlore sont des liquides incolores ayant une viscosité faible à élevée. Tous les mélanges industriels sont liquides.
Remarques: Le groupe des biphényles polychlorés se compose de 209 composés isomères et homologues.

PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES

Formule brute: C12H10-nCln n=1-10, principalement n=2-7
Masse atomique relative: 189-499 g
Masse volumique: 1,2-1,6 g/cm3
Point d'ébullition: 320-420°C
Tension de vapeur: 0,2-133 x 10-3 Pa
Solubilité: N'est que faiblement soluble dans l'eau; soluble dans la plupart des solvants organiques et dans les graisses.
Remarques: Les biphényles polychlorés ont une tension de vapeur basse, une forte viscosité, une solubilité minimum dans l'eau, un facteur de permittivité élevé, une forte stabilité thermique et une bonne résistance aux agents chimiques

ORIGINE ET UTILISATIONS

Utilisations:
Les PCB sont utilisés comme agent réfrigérant, fluide hydraulique, huiles isolantes pour transformateurs, agents d'imprégnation pour le bois et le papier, plastifiant pour matières synthétiques, et matière isolante. Pour le secteur électrotechnique, les PCB ont des propriétés quasi idéales et résistent bien de surcroît au vieillissement.

Mesures permettant d'éviter les émissions:
Depuis 1976, les PCB ne peuvent être utilisés que dans des systèmes dits "fermés" dans les pays de la CE. Aux USA, la production de PCB est interdite depuis 1977, en République fédérale d'Allemagne depuis 1983.

Origine/fabrication:
La chloration des biphényles sous l'effet catalyseur du fer et du chlorure de fer donne naissance à un mélange d'isomères qui est ensuite soumis à distillation.

Chiffres de production:

D (1980): 7.400 t (BMI, 1985)
D (depuis 1983): pas de production (BMI, 1985)
France (1980) 6.500 t (LORENZ & NEUMEIER, 1983)
Espagne (1980): 1.250 t (LORENZ & NEUMEIER, 1983)

TOXICITE

Mammifères:    
Globalement TDLo 325 mg/kg sel. UBA, 1986
Organismes aquatiques:    
Truite arc-en-ciel CL50 2 mg/l (96 h) sel. UBA, 1986
Micropterus salmoides CL50 2,3 mg/l (96 h) sel. UBA, 1986
Vairon d'Amérique CL50 7,7-300 mg/l (96 h) sel. UBA, 1986
Amiurus nebulosus CL50 8,7-139 mg/l (30 d) sel. UBA, 1986
Grande perche soleil CL50 84-400 mg/l (30 d) sel. UBA, 1986
Gammarus spec. CL50/EC50 10-73 mg/l sel. UBA, 1986
Algues vertes 0,1-300 mg/l croissance inhibée sel. UBA, 1986

Pathologie/toxicologie

Homme/mammifères: Les effets toxicologiques des PCB  sur l'être humain ne sont pas encore entièrement connus. La législation de la République fédérale d'Allemagne traite le PCB comme une substance de moindre toxicité, bien que des effets cancérogènes et tératogènes aient été démontrés dans des expériences sur l'animal (effet carcinogène pour l'homme présumé). La toxicité des PCB augmente avec le taux de chloration, mais aussi au travers des produits d'oxydation du PCB, qui peuvent être beaucoup plus toxiques encore que le PCB lui-même. De façon générale, le risque d'intoxication par inhalation est limité en raison de la faible tension de vapeur. En revanche, les intoxications par contact cutané et par ingestion peuvent avoir des effets très graves, en particulier sur le foie et le système enzymatique. En cas d'intoxication chronique, les symptômes habituels sont les suivants: nausées, vomissements, perte de poids, oedèmes et douleurs dans le bas-ventre; en cas de lésion grave du foie, coma pouvant conduire à la mort.

Végétaux: Dans les algues, les PCB réduisent le taux de division cellulaire et la fixation de CO2. De manière générale, la croissance des plantes est inhibée. Des modifications au niveau des populations végétales se produisent en cas de concentrations > 0,1 m /l (phytoplancton et invertébrés) [LORENZ & NEUMEIER, 1983].

COMPORTEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT

Milieu aquatique:
La pollution des eaux de surface s'effectue par des sources diffuses et au travers des précipitations.

Atmosphère:
Les PCB migrent dans l'atmosphère sous l'effet de l'évaporation, elle-même favorisée par des températures élevées. Ils se condensent sur des aérosols et connaissent ainsi une large dispersion. Les taux d'évaporation à partir des sols peuvent, selon la texture de ces derniers, être plus importants que ceux concernant le milieu aquatique.

Sols:
Accumulation dans la couche d'humus et faible mobilité après adsorption, mobilité accrue pendant la phase vapeur. La dégradation est très limitée, et la persistance augmente avec le taux de chloration.

Dégradation, produits de décomposition:
Une dégradation par hydrolyse est improbable, car les PCB demeurent stables même en présence de bases et d'acides forts. Une dégradation par voie d'oxydation n'est possible que moyennant un fort apport d'énergie . Une dégradation biotique par des micro-organismes ne se produit qu'en aérobiose. Le phénomène d'adsorption et/ou le passage en milieu anaérobie a pour effet de mettre fin à tout processus de dégradation dans le sol. La minéralisation dans le sol est possible sous l'action d'un fort rayonnement U.V.
Les métabolites jusqu'ici identifiés sont des composés hydroxy, des produits de dédoublement meta ainsi que des chlorobenzènes. A la fin du processus de dégradation, on est en présence de CO2 et de HCl.

Chaîne alimentaire:
L'absorption de PCB  par l'homme s'opère à raison de 25% env. par inhalation et pour 75% par la chaîne alimentaire (UBA, 1986). Les aliments d'origine animale jouent un rôle majeur, et les poissons fournissent 4 à 5% des quantités absorbées. La contamination par l'eau potable est peu importante.
Le PCB s'accumule dans les tissus adipeux, le lait et le foie.

VALEURS LIMITES DE POLLUTION

Milieu Secteur Pays/ organ. Statut Valeur Cat. Remarques Source
Eau: Eau de surface D (R) 0,014 mg/l   Eau douce sel. UBA, 1986
Air: Pour les normes antipollution concernant cet élément, voir fiches d'information 164-166
Aliments:   CDN R 0,2-1,0 pg/(kg/j) ADI   sel. CRINE, 1988
    D (R) 2,5 µg/kg ADI   sel. ECKSTEIN, 1994
    NL R 4 pg/(kg/j) ADI   sel. CRINE, 1988
    USA R 0,06 pg/(kg/j) ADI EPA sel. CRINE, 1988
Lait & prod. laitiers USA (L) 1,0 µg/kg   FDA1) sel. ECKSTEIN, 1994
Volaille   USA (L) 3 µg/kg   2) sel. LORENZ et al., 1983
Oeufs   USA (L) 0,2 µg/kg     sel. LORENZ et al., 1983
Poisson   USA (L) 2 µg/kg     sel. LORENZ et al., 1983

Remarques:
1) Base de référence: graisses
2) Base de référence: graisses
Depuis 1979, il existe aux USA une interdiction concernant la production de biphényles polychlorés, et depuis 1985, il est interdit de les utiliser dans les transformateurs et électro-aimants à des concentrations > 500 mg/kg (LORENZ & NEUMEIER, 1983).

VALEURS COMPARATIVES/DE REFERENCE

Milieu/origine Valeur Source
Air 5-30 ng/m3 sel. BMI, 1985
Air 0,1-20 ng/m3 sel. PEARSON, 1982
Eau:    
Pluie/neige 0,1-200 ng/l sel. PEARSON, 1982
Eau de mer 0,25-100 ng/l sel. PEARSON, 1982
Eaux superficielles 0,1-3000 ng/l sel. PEARSON, 1982
Sols/sédiments 1-1000 µg/kg sel. PEARSON, 1982
Sols 0,05-0,1 µg/kg sel. BMI, 1985
Boues 1-100 µg/kg sel. PEARSON, 1982
Plancton 0,01-2 µg/kg sel. PEARSON, 1982
Poissons 0,01-25 µg/kg sel. PEARSON, 1982
Oiseaux 0,1-1000 µg/kg sel. PEARSON, 1982
Mammifères marins/amphibies 0,1-1000 µg/kg sel. PEARSON, 1982
Homme/tissu adipeux 0,1-10 µg/kg sel. PEARSON, 1982

EVALUATION ET REMARQUES

Le groupe des PCB se caractérise par une haute persistance et par le fait que leur utilisation est très répandue. Les problèmes se situent surtout au niveau de l'élimination des déchets à base de PCB. La destruction par voie thermique à des températures trop basses dans les usines d'incinération peut donner naissance à des émissions de quantités non négligeables de dibenzo-p-dioxines polychlorées dans l'environnement. Par ailleurs, il n'est pas encore établi avec certitude si les PCB peuvent être intégralement détruits à de hautes températures. Aussi est-il absolument indispensable de limiter l'utilisation des PCB ou de ne la tolérer que dans des systèmes fermés. Il existe désormais suffisamment de produits de remplacement.

Sources spéc.: HUTZINGER, SAFE & ZITKO (1974); CRINE (1988).


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