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APPELLATIONS
Numéro du CAS: 7783-06-4
Nom dans le registre: Hydrogène sulfuré
Nom de la substance: Acide sulfhydrique
Synonymes, noms commerciaux: Gaz sulfhydrique, acide
sulfhydrique, sulfure d'hydrogène
Nom(s) anglais: Hydrogen sulphide, sulphuretted hydrogen
Nom(s) allemand(s): Schwefelwasserstoff,
Hydrothionsäure
Description générale: Gaz incolore, douceâtre, ayant
une odeur suffocante.
PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES
Formule brute: H2S
Masse atomique relative: 34,08 g
Masse volumique: 1,54 g/l (état gazeux)
Densité de gaz: 1,19
Point d'ébullition: -60°C
Point de fusion: -86°C
Tension de vapeur: 18,1 bar à 20°C, 36,5 bar à 50 °C
Point d'éclair: inflammable
Température d'ignition: 270°C
Limites d'explosivité: 4,3 - 45,5 % vol.
Seuil olfactif: 0,01 ppm
Solubilité: Dans l'eau: 4,0 g/l à 20°C; 2,5 g/l à 40°C
(env.).
Facteurs de conversion: 1 mg/m3 = 0,706 ppm
1 ppm = 1,416 mg/m3
ORIGINE ET UTILISATIONS
Utilisations:
Dans l'industrie, le H2S est essentiellement
transformé en soufre ou en dioxyde de soufre, nécessaires en
grandes quantités pour la production d'acide sulfurique. Il est
également utilisé pour la production de sulfures métalliques
dans les processus de flottation et de catalyse ainsi que comme
poison.
Origine/fabrication:
Dans l'environnement, le H2S est souvent présent en
petites quantités, p.ex. en solution dans des sources
minérales, des cours et plans d'eau, des effluents , mais
aussi et surtout dans les gaz naturels. Du H2S se
dégage également lors de la décomposition des acides aminés
sulfurés contenus dans les matières protéiques, notamment sous
l'action de bactéries saprogènes et de thiobactéries, p.ex.
dans les marécages, les plans d'eau et les stations
d'épuration. Dans le secteur industriel, l'hydrogène sulfuré
intervient dans différents processus de production, p.ex. dans
la fabrication de fibres synthétiques ainsi que dans les
cokeries et raffineries. L'hydrogène sulfuré obtenu lors
du raffinage du gaz naturel est le plus souvent transformé
immédiatement en soufre.
Chiffres de production:
Production mondiale (1986) 14 x 106 t (sous forme
de soufre obtenu à partir de H2S) [ULLMANN, 1989].
TOXICITE
Homme: | 1,2-2,8 mg/l d'air (mort immédiate) | sel. Tab. Chemie, 1980 |
0,6 mg/l d'air (0,5-1 h, mortel) | sel. Tab. Chemie, 1980 | |
0,1-0,15 mg/l d'air (inhal. qqs. h toxique) | sel. Tab. Chemie, 1980 | |
Mammifères: | ||
Souris | DL50 53 mg/kg, (sulfure de sodium) | sel. DVGW, 1988 |
Organismes aquatiques: | ||
Poissons | 0,86 mg/l (toxique) | sel. HOMMEL, 1973 |
Salvelinus fontinalis | CL 0,86 mg/l (24 h) | sel. DVGW, 1988 |
Carpe | CL 6,3 mg/l (24 h) | sel. DVGW, 1988 |
Tanche | CL 10 mg/l | sel. DVGW, 1988 |
Plancton | 1 mg/l (létal) | sel. HOMMEL, 1973 |
Pathologie/toxicologie
Homme/mammifères: Le H2S est une substance irritante de même qu'un poison nerveux et cellulaire. Il provoque des irritations des yeux ainsi que des organes respiratoires, des bronchites, des nausées et, en fortes concentrations, des lésions des nerfs olfactifs, des convulsions, des engourdissements et finalement la mort par apnée. En général, les personnes atteintes restent par la suite allergiques au H2S. Les affections provoquées par le H2S font partie des maladies professionnelles à déclaration obligatoire.
Végétaux : Les dommages subis par les végétaux sont peu importants. Les plantes utiles les plus sensibles à cette substance sont le navet, la tomate, le concombre et le soja.
COMPORTEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT
Milieu aquatique :
Le H2S est soluble dans l'eau. L'air se trouvant
au-dessus de ces solutions peut devenir explosif. En cas
d'infiltration de H2S dans les eaux souterraines
(filtrat de rive), celles-ci ne peuvent plus être utilisée pour
la production d'eau potable.
Atmosphère:
La dilatation du gaz provoque la formation rapide de grandes
quantités de brouillards froids et de mélanges explosifs et
très toxiques. Les brouillards sont plus lourds que l'air,
rampent à la surface du sol et peuvent, en cas d'ignition,
s'embraser sur de longues distances.
Sols:
La présence d'hydrogène sulfuré dans le sol n'est
pas tant liée à l'action des engrais sulfurés qu'à une
préparation du sol effectuée dans de mauvaises conditions. En
conditions d'anaérobiose, générées par la saturation et le
compactage du sol, et en présence de matériel organique se
décomposant rapidement sous l'action de micro-organismes, de
l'hydrogène sulfuré peut se former par réduction de sulfate et
par minéralisation de composés organiques de soufre.
Dégradation, produits de décomposition, demi-vie:
Dans l'organisme, le H2S est rapidement oxydé en
sulfate, puis éliminé.
VALEURS LIMITES DE POLLUTION
Milieu | Secteur | Pays/ organ. | Statut | Valeur | Cat. | Remarques | Source |
Eau : | Eau pot. | CDN | 0,05 mg/l | sel. DVGW, 1988 | |||
Eau pot. | D | G | 1) | DIN 2000 | sel. DVGW, 1988 | ||
Eau pot. | USA | (L) | 0,05 mg/l | sel. DVGW, 1988 | |||
Air: | D | L | 0,005 mg/m3 | IW1 | Val.l.durée | sel. KÜHN, BIRETT, 1983 | |
D | L | 0,01 mg/m3 | IW2 | Val.c.durée | sel. KÜHN, BIRETT, 1983 | ||
Emission | D | L | 5 mg/m3 | flux massique ³ 50 g/h | sel. TA-Luft, 1986 | ||
Amb.prof. | D | L | 10 ml/m3 | MAK | DFG, 1989 | ||
Amb.prof. | DDR | (L) | 15 mg/m3 | sel. TAB. CHEMIE, 1980 | |||
Amb.prof. | SU | (L) | 7 ml/m3 | PDK | Résorp.cutan. | sel. SORBE, 1988 | |
Amb.prof. | SU | (L) | 10 mg/m3 | PDK | Résorp.cutan. | sel. SORBE, 1988 | |
Amb.prof. | USA | (L) | 10 ml/m3 | TWA | sel. SORBE, 1988 | ||
Amb.prof. | USA | (L) | 15 mg/m3 | TWA | sel. SORBE, 1988 | ||
Amb.prof. | USA | (L) | 15 ml/m3 | STEL | sel. SORBE, 1988 | ||
Amb.prof. | USA | (L) | 27 mg/m3 | STEL | sel. SORBE, 1988 |
Remarques:
1) La concentration d'hydrogène sulfuré doit être
inférieure au seuil olfactif.
VALEURS COMPARATIVES/DE REFERENCE
Milieu/origine | Pays | Valeur | Source |
Eaux souterraines: | |||
Haltern | |||
D | 0,01 mg/l | sel. DVGW, 1988 |
EVALUATION ET REMARQUES
La présence d'hydrogène sulfuré peut être détectée
immédiatement du fait de l'odeur pénétrante de cette
substance. Des symptômes chroniques se manifestent néanmoins
souvent (maladies professionnelles). C'est pourquoi les ambiances
professionnelles doivent être surveillées de manière continue.
L'hydrogène sulfuré doit être tenu à l'écart de toute source
d'eau étant donné que celle-ci serait polluée dès son entrée
en contact avec cette substance. Il importe d'éviter toute
émission d'hydrogène sulfuré dans l'atmosphère.
APPELLATIONS
Numéro du CAS: 58-89-9
Nom dans le registre: Lindane
Nom de la substance: g
-hexachlorocyclohexane
Synonymes, noms commerciaux: Lindane , gamma-BHC,
hexachlorobenzène , Hortex , Cortilan ,
Jacutin-fog ; connu sous au moins 80 noms commerciaux
différents (également en mélange avec d'autres matières
actives); une liste des noms commerciaux peut être trouvée
dans: INDUSTRIEVERBAND PFLANZENSCHUTZ e.V., 1982)
Nom(s) anglais: Lindane, g
-Hexachlorocyclohexane, Benzene hexachloride
Nom(s) allemand(s): Lindan, g
-Hexachlorcyclohexan, Hexachlorcyclobenzol
Description générale: Cristaux incolores et inodores.
PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES
Formule brute: C6H6Cl6
Masse atomique relative: 290,83 g
Masse volumique: 1,85-1,90 g/cm3
Densité de gaz: 10
Point d'ébullition: 323,4°C (décomposition)
Point de fusion: 112,5°C
Tension de vapeur: 0,94 x 10-5 Pa à 40°C,
1300 Pa à 176,2°C
Solubilité: Dans l'eau: 7,3 - 7,8 mg/l à 20°C;
dans le benzène: 289 g/l à 20°C;
dans l'oxyde de diéthyle: 208 g/l à 20°C;
dans l'acétone: 435 g/l à 20°C;
aisément soluble dans l'éthanol et le chloroforme.
Facteurs de conversion: 1 ppm = 12,1 mg/m3
1 mg/m3 = 0,083 ppm
ORIGINE ET UTILISATIONS
Utilisations:
Le lindane est un insecticide utilisé pour lutter contre
les organismes rongeurs et suceurs dans les cultures fruitières,
horticoles et de plein champ et, parfois, dans la foresterie; il
est également employé pour l'éradication des parasites
compromettant l'hygiène des silos et greniers vides ainsi que
dans les mesures d'hygiène humaine et vétérinaire.
Origine/fabrication:
Synthèse par photochloration de benzène, laquelle donne lieu à
la formation d'un mélange d'isomères de HCH dont peuvent
ensuite être extraits les différents isomères. La proportion
de gamma-HCH dans ce mélange varie entre 10 et 18%. Le processus
de fabrication du lindane entraîne la production de 80 à 90%
d'isomères résiduels non désirables. Le taux de pureté
maximal est de 99%, une part de 1% étant composée d'autres
isomères.
Chiffres de production:
Allemagne: 1.500 t (1977)
250 t (1982)
< 1.000 t (1985)
Production mondiale: 5.000 t (1983) plus 23.000 t sous forme de
produit technique HCH
TOXICITE
Homme: | DL100 150 mg/kg | sel. UBA 1981, Ber. 10704006/1 |
10-20 mg/kg (intox. aiguë) | sel. UBA, 1981, Ber. 10704006/1 | |
Mammifères: | ||
Rat | DL50 88-125 mg/kg, v. orale | sel. CEC, 1981 |
L50 125-230 mg/kg, v. orale | sel. CEC, 1981 | |
L50 500 mg/kg, v. dermale | sel. IPS, 1982 | |
L50 >10.000 mg/kg, v. dermale | sel. RIPPEN, 1991 | |
EN 1,25 mg/(kg/j) | VETTORAZZI, 1979 | |
Souris | DL50 86 mg/kg, v. orale | sel. CEC, 1981 |
L50 245-480 mg/kg, v. orale | sel. IPS, 1982 | |
Chien | DL50 40 - 200 mg/kg, v. orale | sel. CEC, 1981) |
EN 1,6 mg/(kg/j) | VETTORAZZI, 1979 | |
Organismes aquatiques: | ||
Leuciscus idus melanotus | CL0 0,05/0,02 mg/l (48h) | Juhnke & LÜDEMANN, 1978 |
L50 0,28/0,003 mg/l (48h) | JUHNKE & LÜDEMANN, 1978 | |
L100 0,5/0,07 mg/l (48h) | JUHNKE & LÜDEMANN, 1978 | |
Brachydanio rerio | CL0 0,07 mg/l (48h) | sel. UBA, 1981, Ber. 10704006/1 |
L50 0,06/0,09 mg/l (48h) | sel. UBA, 1981, Ber. 10704006/1 | |
Orphie | CL50 0,03-0,25 mg/l | sel. ROTH, 1988 |
Carpe | CL50 0,28 mg/l | sel. LOUB, 1975 |
Truite (Salmo trutta) | CL50 0,0017 mg/l (96h, 13°C) | sel. DVWK, 1985 |
Guppy (Lebistes reticulatus) | CL0 1,3 mg/l (96h) | sel. ROTH, 1988 |
Daphnie (Daphnia magna) | CE0 0,02 mg/l (24h) | sel. UBA, 1981, Ber. 10704006/1 |
E50 0,7 mg/l (24h) | sel. UBA, 1981, Ber. 10704006/1 | |
E100 7,0 mg/l (24h) | sel. UBA, 1981, Ber. 10704006/1 | |
Algue verte | CE0 1,7-3,8 mg/l (96h) | sel. UBA, 1981, Ber. 10704006/1 |
Algue verte (Chlorella spec.) | CE50 0,2-0,3 mg/l (96h) | sel. UBA, 1981, Ber. 10704006/1 |
Pathologie/toxicologie
Homme/mammifères: Le lindane est une substance
cancérogène (sel. ROTH, 1989) qui provoque des nausées et
vomissements, une excitation nerveuse et des convulsions; chez
l'homme, il provoque des anomalies morphologiques du foie et du
système rénal ainsi que des troubles du système nerveux
central.
Insectes: Poison par inhalation; toxique pour les
abeilles.
Végétaux : Modification de la structure cellulaire,
lésions du système radiculaire, inhibition de la croissance et
de la respiration des plantes.
COMPORTEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT
Milieu aquatique :
Le lindane entre en solution avec l'eau à raison de 90%, une
part infime étant adsorbée sur les sédiments et les matières
en suspension (sel. DVGW, 1988); accumulation dans les organismes
aquatiques; contamination de la nappe phréatique à proximité
immédiate de décharges ainsi que dans les zones d'infiltration
des eaux usées.
Atmosphère:
L'air constitue un véhicule de transport pour le lindane; volume
estimé des dépôts en République fédérale d'Allemagne 6-60 t
par an (SRU, 1980).
Sols:
Accumulation; substance en partie très stable et encore
présente au bout de 11 à 14 ans (SIEPER, 1972; LOUB, 1975;
KORTE, 1980) selon la nature, le taux humique, l'humidité du sol
ainsi que le dosage et la composition des autres substances
actives; pour des applications de 0,1 à 1 kg à l'hectare, le
taux de dégradation est de 40 à 80% environ au bout d'un an;
réduction de la flore du sol; risque de contamination des eaux
souterraines, notamment sur les sols sableux (DVGW, 1988).
Demi-vie:
Sols: 8-18 mois (UBA, 1986), 200-260 jours (RIPPEN, 1991); eaux
souterraines ou eaux de surface: 7 mois à 4 ans (UBA, 1986);
15-20 semaines (DVGW, 1988).
Dégradation, produits de décomposition:
Par déshydrochloration, déshydrogénation et déchloration,
le lindane se dégrade pour former des hexachlorocyclohexènes
(HCCHs), des pentachlorocyclohexènes et des
tétrachlorocyclohexènes, puis essentiellement des
chlorobenzènes et des phénols. Cette dégradation se produit
généralement sous l'action de micro-organismes en conditions
d'aérobiose et d'anaérobiose. Le lindane est particulièrement
stable en milieu acide; dégradation abiotique en CO2
par photo-minéralisation, et au-dessus de 230 nm, transformation
de l'isomère gamma en isomères alpha; la dégradation dans le
sol s'effectue en plusieurs étapes: dans un premier temps,
effets physiques tels que volatilisation, évaporation ou
condensation avec l'eau, lessivage en profondeur, diffusion, puis
seulement dégradation biologique.
Chaîne alimentaire:
Les évaluations concernant les voies d'absorption pour l'homme
varient: US-EPA (1980) = eau potable 70%, consommation de poisson
30%, contamination par inhalation considérée comme
insignifiante; DFG (1982) = air + eau potable < 1%, aliments
d'origine animale considérés comme source principale de
contamination; accumulation dans le lait maternel (HAHNE et al.,
1986).
VALEURS LIMITES DE POLLUTION
Milieu | Secteur | Pays/ organ. | Statut | Valeur | Cat. | Remarques | Source |
Eau : | Eau pot. | A | (R) | 3 µg/l | sel. DVGW, 1988 | ||
Eau pot. | CDN | (L) | 4 µg/l | sel. DVGW, 1988 | |||
Eau pot. | D | L | 0,1 µg/l | TVO, 1990 | |||
Eau pot. | DDR | (L) | 20 µg/l | sel. DVGW, 1988 | |||
Eau pot. | USA | (L) | 4 µg/l | EPA, 1975 | |||
Eau pot. | USA | R | 0,2 µg/l | EPA, 1986 | |||
Eau pot. | OMS | R | 3 µg/l | OMS, 1984 | |||
Eau sout. | USA | R | 5 µg/l | Etat d'Illinois | sel. WAITE, 1984 | ||
Eau de surf. | 1) | 0,1 µg/l | 2) | IAWR, 1986 | |||
Eau de surf. | 1) | 0,5 µg/l | 3) | IAWR, 1986 | |||
Eau de surf. | D | R | 1,4 µg/l | 2) | DVWG, 1988 | ||
Eau de surf. | D | R | 6,8 µg/l | 3) | DVWG, 1988 | ||
Eau de surf. | USA | R | 5 µg/l | Etat d'Illinois | sel. WAITE, 1984 | ||
Eau de surf. | USA | R | 0,01 µg/l | Prot.org.aquat. | EPA, 1976 | ||
Sols: | NL | L | 2 mg/kg | Intervention | sel. TERRA TECH, 6/94 | ||
Air: | DDR | (L) | 0,03 mg/m3 | (MIK) | 30 mn | sel. STERN, 1986 | |
DDR | (L) | 0,01 mg/m3 | (MIK) | 24 h | sel. STERN. 1986 | ||
Amb.prof. | D | L | 0,5 mg/m3 | MAK | sel. DFG, 1994 | ||
Amb.prof. | DDR | (L) | 0,5 mg/m3 | (MAK) | Val.c.durée | sel. HORN et al., 1989 | |
Amb.prof. | DDR | (L) | 0,2 mg/m3 | (MAK) | Val.l.durée | sel. HORN et al., 1989 | |
Amb.prof. | SU | (L) | 0,03 mg/m3 | PDK | 30 mn | sel. NEWILL, 1977 | |
Amb.prof. | SU | (L) | 0,03 mg/m3 | PDK | 24 h | sel. NEWILL, 1977 | |
Amb.prof. | USA | (L) | 0,5 mg/m3 | TWA | ACGIH, 1986 | ||
Amb.prof. | D | L | 0,02 mg/l | BAT | Sang pur | DFG, 1994 | |
Amb.prof. | D | L | 0,025 mg/l | BAT | Plasma/sérum | DFG, 1994 | |
Aliments:4) | D | R | 12,5 µg/(kg/j) | ADI | OMS/FAO, 1973 | ||
OMS | R | 10 µg/(kg/j) | ADI | OMS/FAO, 1984 | |||
Pommes de terre | D | L | 0,1 mg/kg | sel. DVGW, 1988 | |||
Céréales | D | L | 0,1 mg/kg | sel. DVGW, 1988 | |||
Thé | D | L | 0,5 mg/kg | sel. DVGW, 1988 | |||
Légumes | D | L | 1,5 mg/kg | sel. DVGW, 1988 | |||
Légumes verts | D | L | 2 mg/kg | sel. DVGW, 1988 | |||
Graisse5) | D | L | 0,1 mg/kg | sel. DVGW, 1988 | |||
Graisse6) | D | L | 0,2 mg/kg | sel. DVGW, 1988 | |||
Lait | D | L | 0,7 mg/kg | sel. DVGW, 1988 | |||
Oeufs | D | L | 2 mg/kg | sel. DVGW, 1988 |
Remarques:
1) Etats riverains du Rhin
2) Valeur limite en cas de traitement de l'eau potable
par des procédés naturels
3) Valeur limite en cas de traitement de l'eau potable
par des procédés physiques et chimiques
4) Valeurs limites fixées par décret fédéral de
1984 ("Pflanzenschutzmittel-Höchstmengenverordnung"),
par référence à l'alimentation humaine
5) Dans le poisson et la viande
6) Dans les volailles
Il existe en République fédérale d'Allemagne une interdiction
concernant l'utilisation de HCH de qualité technique.
VALEURS COMPARATIVES/DE REFERENCE
Milieu/origine | Pays | Valeur | Source |
Lac de Constance | D | 0,005 mg/l | sel. DVGW, 1988 |
Rhin (Karlsruhe) | D | 0,05-0,5 mg/l | sel. DVGW, 1988 |
Danube (Passau) | D | 0,001-0,04 mg/l | sel. DVWK, 1985 |
Elbe | D | 0,003-0,123 mg/l | sel. DVWK, 1985 |
Fleuves/lacs (Mississippi) | USA | 0,02-0,16 mg/l | sel. DVWK, 1985 |
Rivières | J | 0,01-0,1 mg/l | sel. DVWK, 1985 |
Lac Mariut | |||
ET | 0,14-7,7 mg/l | sel. DVWK, 1985 |
EVALUATION ET REMARQUES
Les textes légaux ne font généralement pas de distinction entre les différents isomères des hexachlorocyclohexanes, et font donc mention de valeurs cumulées. En particulier les valeurs indicatives concernant les eaux souterraines et eaux de surface se réfèrent souvent de façon globale à l'ensemble des pesticides. Selon DVGW (1988), le HCH technique est interdit dans la plupart des pays d'Europe et en Amérique du Nord, mais il est encore utilisé dans de nombreux pays en développement. On estime que la production totale de lindane parvient dans l'environnement. Les quantités totales sont estimées à 38.000 t à l'échelon mondial. La forte persistance et l'accumulation de la substance dans les tissus adipeux des hommes et des mammifères constituent de bonnes raisons pour limiter encore davantage l'application de cette substance.
Source(s) spéc.INDUSTRIEVERBAND PFLANZENSCHUTZ e.V., 1980