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APPELLATIONS
Numéro du CAS: 7439-97-6
Nom dans le registre: Mercure
Nom de la substance: Mercure
Synonymes, noms commerciaux: Mercure
Nom(s) anglais: Quecksilver
Nom(s) allemand(s): Quecksilber
Description générale: Métal blanc argent, brillant, liquide à
température ordinaire.
PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES
Formule brute: Hg
Masse atomique relative: 200,59 g
Masse volumique: 13,55 g/cm3
Densité de gaz: 6,93
Point d'ébullition: 357,3°C
Point de fusion: -38,9°C
Tension de vapeur: 163 x 10-3 Pa
Solubilité: Dans l'eau: 60 µg/l à 20°C, 250 µg/l à
50°C.
Facteurs de conversion: 1 ppm = 8,34 mg/m3
1 mg/m3 = 0,12 ppm
PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES DE CERTAINS COMPOSES
Numéro du CAS: | 7487-94-7 | 21908-53-2 |
Nom de la substance: | Chlorure de mercure (II) | Oxyde de mercure (II) |
Synonymes, noms commerciaux: | Chlorure de mercure, Calochlore | Oxyde de mercure |
Nom(s) anglais: | Mercury (II) chloride | Mercury (II) oxide |
Nom(s) allemand(s): | Quecksilber(II)chlorid | Quecksilber(II)oxid |
Description générale: | Poudre cristalline blanche. | Poudre cristalline de couleur variant du jaune au rouge (la couleur dépend de la taille des cristaux). |
Formule brute: | HgCl2 | HgO |
Masse atomique relative: | 271,5 g | 216,59 g |
Masse volumique: | 5,43 g/cm3 | 11,1 g/cm3 |
Point d'ébullition: | 303°C | |
Point de fusion: | 280°C | Au-dessus 400-450°C
décomposition (dégagement de vapeurs toxiques de Hg) |
Tension de vapeur: | 560 kPa à 280°C | 0,0012 hPa |
Solubilité: | Dans l'eau: 74 g/l à 20°C, 550 g/l à 100°C; soluble dans la plupart des solvants organiques (alcool, éther, benzène). | Pratiquement insoluble dans l'eau; (0,05 mg/l) dans l'éthanol. |
ORIGINE ET UTILISATIONS
Utilisations:
Le mercure sert de cathode dans l'électrolyse des
chlorures de métaux alcalins; il est également utilisé dans la
production d'accumulateurs et de pesticides, dans le secteur
médical (amalgames et désinfectants), dans l'industrie
électrique (ampoules de lampes incandescentes et composants)
ainsi que dans la fabrication d'instruments de mesure de la
pression et des températures. Pour des raisons d'ordre
toxicologique, son utilisation comme adjuvant dans les pommades
et désinfectants n'est plus très répandue.
Origine/fabrication:
L'écorce terrestre contient en moyenne environ 0,02 ppm de cet
élément. Le Cinnabar (HgS) est le minéral mercuriel le plus
largement répandu.
Le mercure est un produit de propagation ubiquitaire. En
moyenne, l'eau fraîche contient contient 0,1 mg/l, l'eau de mer 0,03 mg/l
et l'air 0,005-0,06 ng/m3 de mercure. Tant les
dérivés inorganiques que les dérivés organiques du mercure
sont dangereux pour l'environnement, les dérivés organiques
étant toutefois nettement plus toxiques. Les émissions
naturelles (par exemple vulcanisme ou évaporation de la croûte
terrestre et des océans) représentent 70 à 80% du total des
émissions de mercure, les sources anthropogènes environ 20 à
30% (industrie de traitement du mercure et des minerais ou
combustion d'huile fossile). Même si la contribution de ces
sources anthropogènes est assez faible, il ne faut pas
sous-estimer le danger que représente le mercure à des
concentrations élevées.
Chiffres de production:
Production minière de mercure en 1984
URSS | 1.600 t | USA | 657 t |
Espagne | 1.520 t | Mexique | 384 t |
Chine | 800 t | Algérie | 377 t |
Production mondiale | 5.814 t |
(Chiffres selon ULLMANN, 1990)
TOXICITE
Pathologie/toxicologie
Homme/mammifères: Par comparaison avec le méthane à l'état liquide, les poussières et les vapeurs de mercure sont très toxiques. Ces dernières peuvent être entièrement résorbées par les poumons. Les premiers signes d'intoxication aiguë sont un goût métallique sucré dans la bouche s'accompagnant de nausées et de vomissements puis, plus tard, une inflammation des muqueuses de l'appareil respiratoire. Par la suite, le mercure est stocké dans le foie et les reins, et n'est éliminé que par poussées successives. Les maladies causées par le mercure font partie des maladies professionnelles à déclaration obligatoire en République fédérale d'Allemagne. L'intoxication chronique se traduit par des troubles du système nerveux central s'accompagnant d'apathie, de défaillances de la mémoire, d'hyperexcitabilité et de tremblements généralisés. Les intoxications au mercure peuvent entraîner la mort.
Composés inorganiques du mercure:
Les sels de mercure ont un effet caustique sur la peau et les
muqueuses. En raison de leur faible volatilité, leur absorption
s'effectue généralement par voie cutanée ou orale. L'ingestion
de sels de mercure peut provoquer une pharyngite, des troubles de
la déglutition (dysphagie), un état d'étourdissement, des
vomissements, maux de ventre, diarrhées sanglantes, collapsus et
état de choc. Dans le même temps, on observe un gonflement des
glandes salivaires (stomatite), les dents se déchaussent, et le
sujet peut souffrir d'hépatite et de néphrite.
Composés organiques du mercure:
Les dérivés organiques du mercure (en particulier les
alcoylmercures) sont généralement considérablement plus
toxiques que les dérivés inorganiques. En outre, les
intoxications aiguës par des composés organiques sont à
l'origine de symptômes très différents. En particulier les
intoxications causées par les alcoylmercures à courte chaîne
tels que le méthylmercure et l'éthylmercure n'entraînent des
symptômes visibles (sauf tremblements maladifs) qu'au terme
d'une période assez longue, qui peut atteindre plusieurs
semaines après absorption. Les symptômes caractéristiques sont
une rétraction du champ visuel, une élocution et écriture
confuses, une hyperémotivité, des irritations cutanées, des
hémorragies nasales et des dépressions. En général, les
contaminations par des dérivés organiques entraînent des
troubles neurologiques (épidémie la plus connue: maladie de
Minimata au Japon).
Le méthylmercure est aisément soluble dans les graisses et passe la barrière sang-cerveau ainsi que la barrière placentaire. Il possède un pouvoir mutagène et tératogène (en République fédérale d'Allemagne, le méthylmercure fait partie de la classe de risque A pour les grossesses, sa nocivité pour l'embryon étant clairement établie).
En cas d'ingestion, seuls 0,01% du mercure métallique et env. 15% des composés inorganiques sont résorbés, alors que le taux de résorption peut atteindre 95% pour les dérivés organiques (DVGW, 1985).
Végétaux : Les composés du mercure ont pour effet d'inhiber la croissance cellulaire et de réduire la perméabilité.
COMPORTEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT
Milieu aquatique :
Le mercure a une action inhibitrice sur le métabolisme des
micro-organismes, et tend donc à réduire le potentiel
d'auto-épuration des eaux à partir d'une concentration de 18 m g/l. Le mercure a la capacité de
s'adsorber sur les sédiments et les matières en suspension.
Atmosphère:
Le mercure est presque intégralement lessivé par les
précipitations.
Sols:
Le mercure a une forte tendance à s'accumuler dans les
sols, et notamment dans les sols humiques.
Dégradation, produits de décomposition:
Le mercure est dégradé sous l'action de
micro-organismes (biométhylation) ou réduit en Hg2+.
Le processus de méthylation produit du méthylmercure, cette
réaction étant favorisée par des pH élevés. Le
diméthylmercure, qui ne se forme que par voie chimique
(méthylation), se dégage dans l'atmosphère où il se
décompose en mercure élémentaire. En particulier les pluies
polluées par des ions mercuriques peuvent entraîner la
formation de monométhylmercure à partir du mercure inorganique.
En dehors de la méthylation, les ions mercuriques peuvent donner
naissance à des chélates. Le méthylmercure est un poison
puissant pour les poissons.
Chaîne alimentaire:
Dans le plancton et la faune marine, la teneur en mercure peut
atteindre 500 fois la concentration de mercure dans l'eau de mer
(DVGW, 1985). Comme suite à son accumulation dans le foie et les
reins, le mercure tend à s'accumuler dans la chaîne
alimentaire.
Effets cumulatifs:
L'absorption simultanée de cuivre, de zinc ou de plomb a pour
effet d'intensifier l'action du mercure.
VALEURS LIMITES DE POLLUTION
Milieu | Secteur | Pays/ organ. | Statut | Valeur | Cat. | Remarques | Source |
Eau : | Eau surface | D | L | 0,0005 mg/l | 1) | sel. DVGW, 1985 | |
Eau surface | D | L | 0,001 mg/l | 2) | sel. DVGW, 1985 | ||
Eau surface | CE | R | 0,0005 mg/l | 3) | sel. DVGW, 1985 | ||
Eau surface | CE | R | 0,001 mg/l | 4) | sel. DVGW, 1985 | ||
Eau pot. | CDN | 0,001 mg/l | sel. DVGW, 1985 | ||||
Eau pot. | CH | 0,003 mg/l | 1980 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Eau pot. | D | L | 0,001 mg/l | sel. DVGW, 1985 | |||
Eau pot. | CE | R | 0,001 mg/l | sel. DVGW, 1985 | |||
Eau pot. | J | 0,001 mg/l | 1968 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Eau pot. | SU | 0,005 mg/l | 1970 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Eau pot. | USA | (L) | 0,002 mg/l | sel. DVGW, 1985 | |||
Eau pot. | USA | (L) | 0,0005 mg/l | Etat d'Illinois | sel. WAITE, 1984 | ||
Eau pot. | OMS | G | 0,001 mg/l | sel. LAU-BW, 1989 | |||
Eau sout. | NL | R | 0,05 µg/l | Référence13) | sel. TERRA TECH 6/94 | ||
Eau sout. | NL | L | 0,30 µg/l | Intervention13) | sel. TERRA TECH 6/94 | ||
Effluents | CH | (L) | 0,001 mg/l | Pour eau potable | sel. LAU-BW, 1989 | ||
Effluents | D | L | 0,05 mg/l | sel. ROTH, 1989 | |||
Irrigation | D | 0,002 mg/l | 5) | sel. DVGW, 1985 | |||
Eau abreuv. | D | 0,004 mg/l | Val. max. | sel. DVGW, 1985 | |||
Sols: | Boues d'épurat. | D | L | 2 mg/kg | 6) | KLOKE, 1988 | |
Boues d'épurat. | D | L | 25 mg/kg | 7) | KLOKE, 1988 | ||
CH | R | 0,8 mg/kg | 8) | sel. BAfUB, 1987 | |||
GB | R | 1,5 mg/kg | Jardins domest.. | sel. SAUERBECK, 1986 | |||
GB | R | 1 mg/kg | Jardins maraîch. | sel. SAUERBECK, 1986 | |||
GB | R | 50 mg/kg | 9) | sel. SAUERBECK, 1986 | |||
NL | R | 0,3 mg/kg | Référence | sel. TERRA TECH 6/94 | |||
NL | L | 10 mg/kg | Intervention | sel. TERRA TECH 6/94 | |||
Air: | DDR | L | 0,0003 mg/m3 | MIK | sel. HORN, 1989 | ||
Amb.prof. | AUS | (L) | 0,05 mg/m3 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Amb.prof. | B | (L) | 0,05 mg/m3 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Amb.prof. | BG | (L) | 0,0003 mg/m3 | 10) | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | BG | (L) | 0,01 mg/m3 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Amb.prof. | CS | (L) | 0,0003 mg/m3 | 10) | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | CS | (L) | 0,05 mg/m3 | Val.l.durée | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | CS | (L) | 0,15 mg/m3 | Val.c.durée | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | D | L | 0,1 mg/m3 | MAK | Mercure | DFG, 1994 | |
Amb.prof. | D | L | 0,01 mg/m3 | MAK | Comp.org.merc. | DFG, 1994 | |
Amb.prof. | D | L | 0,2 mg/l | BAT | Comp.mét..et inorg., urine | DFG, 1994 | |
Amb.prof. | D | L | 0,05 mg/l | BAT | Comp.mét..et inorg., sang | DFG, 1994 | |
Amb.prof. | D | L | 0,1 mg/l | BAT | Comp.mét..et organ., sang | DFG, 1994 | |
Amb.prof. | DDR | (L) | 0,005 mg/m3 | Val.l.durée | sel. HORN, 1989 | ||
Amb.prof. | DDR | (L) | 0,01 mg/m3 | Val.c.durée | sel. HORN, 1989 | ||
Amb.prof. | H | (L) | 0,02 mg/m3 | Peau | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | IL | (L) | 0,001 mg/m3 | 11) | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | J | (L) | 0,05 mg/m3 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Amb.prof. | NL | (L) | 0,05 mg/m3 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Amb.prof. | PL | (L) | 0,01 mg/m3 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Amb.prof. | RO | (L) | 0,001 mg/m3 | 10) | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | RO | (L) | 0,05 mg/m3 | Val.l.durée | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | RO | (L) | 0,15 mg/m3 | Val.c.durée, peau | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | S | (L) | 0,05 mg/m3 | Peau | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | SF | (L) | 0,05 mg/m3 | sel. MERIAN, 1984 | |||
Amb.prof. | SU | (L) | 0,01 mg/m3 | PDK | sel. SORBE, 1985 | ||
Amb.prof. | USA | (L) | 0,01 mg/m3 | TWA | Alcoylmercures | ACGIH, 1986 | |
Amb.prof. | USA | (L) | 0,03 mg/m3 | STEL | Alcoylmercures | ACGIH, 1986 | |
Amb.prof. | YU | (L) | 0,0003 mg/m3 | 10) | sel. MERIAN, 1984 | ||
Amb.prof. | YU | (L) | 0,1 mg/m3 | Peau | sel. MERIAN, 1984 | ||
Emission | D | L | 0,2 mg/m3 | flux massique ³ 1 g/h14) | sel. TA-Luft, 1986 | ||
Aliments: | D | R | 0,01 mg/kg | Lait, fromage | sel. GROßKLAUS, 1989 | ||
D | R | 0,03 mg/kg | 12) | sel. GROßKLAUS, 1989 | |||
D | R | 0,1 mg/kg | Foie/reins anim. | sel. GROßKLAUS, 1989 | |||
D | R | 0,05 mg/kg | Viande, charcut. | sel. GROßKLAUS, 1989 |
Remarques:
En outre, une interdiction d'utiliser des dérivés du
mercure dans la protection des végétaux s'applique depuis
1980 en République fédérale d'Allemagne; leur utilisation dans
les cosmétiques est interdite sauf de rares exceptions, et la
teneur maximale dans les poissons est fixée à 1 mg/kg par un
décret datant de 1975 ("Quecksilberverordnung").
1) Valeur limite pour traitement par des
procédés naturels
2) Valeur limite pour traitement par des
procédés physiques et chimiques
3) Valeur indicative pour traitement par des
procédés physiques et des méthodes chimiques sophistiquées
4) Valeur imposée pour traitement par des
procédés physiques et des méthodes chimiques sophistiquées
5) Valeur maximale pour cultures de plein champ
et sous verre
6) Taux global tolérable dans sols séchés à
l'air (valeur limite selon décret fédéral sur les boues
d'épuration)
7) Valeur limite pour métaux lourds dans les
boues d'épuration (valeur limite selon décret féd. sur les
boues d'épuration)
8) Taux de matière polluante dans des sols
minéraux séchés à l'air (teneur totale, extrait HNO3)
9) Espaces verts ou terrains publics
10) Valeurs limites pour le mercure en tant
qu'élément constituant des poussières en suspension
11) Valeur limite provisoire pour Israël
12) Oeufs de poule, viande de boeuf, de veau, de porc,
de volaille et viande hachée
13) Valeurs trop basses non confirmées, à prendre
avec précautions
14) Le mercure et ses composés sont désignés sous
Hg
VALEURS COMPARATIVES/DE REFERENCE
Milieu/origine | Pays | Valeur | Source |
Eau : | |||
Lac de Constance (1982) | D | 0,003 µg/l | sel. DVGW, 1985 |
Neckar (1982) | D | 0,1 µg/l | sel. DVGW, 1985 |
Rhin (Cologne, 1983) | D | 0,01-0.2 µg/l | sel. DVGW, 1985 |
Rhin (Duisburg, 1983) | D | 0,03-0.13 µg/l | sel. DVGW, 1985 |
Danube (Leipheim, 1976) | D | 0,03 µg/l | sel. DVGW, 1985 |
Weser (Bremen, 1979) | D | 0,025-3,8 µg/l | sel. DVGW, 1985 |
Eau de mer | J | 12,5 ng/l | sel. RIPPEN, 1989 |
Mer du Nord | 1,9-15 ppt | sel. RIPPEN, 1989 | |
Air: | |||
Hémisphère Sud (Afrique ): | 2,3 ng/m3 | sel. RIPPEN, 1989 | |
USA: | 1,9-36 ng/m3 | sel. RIPPEN, 1989 | |
Sédiments: | |||
Rhin (Cologne) | D | 10 mg/kg (1975-77) | sel. DVGW, 1985 |
Neckar (Heidelberg) | D | 0,7 mg/kg (1975-77) | sel. DVGW, 1985 |
Danube (Leipheim) | D | 1,2 mg/kg (1975-77) | sel. DVGW, 1985 |
Port de Hambourg | D | 11,2 mg/kg (1977) | sel. DVGW, 1985 |
Mammifères/homme: | |||
Sang (humain), val. normale | 5 - 10 ng/ml | sel. RIPPEN, 1989 | |
Urine (humaine), val. normale | 1,5-8 µg/j | sel. RIPPEN, 1989 | |
Phoques | <100-200 mg/kg | sel. RIPPEN, 1989 | |
Aliments: | |||
Fruits, légumes | 0,25-33 ppb | sel. RIPPEN, 1989 | |
Céréales | 0,5-640 ppb | sel. RIPPEN, 1989 | |
Viande, foie, etc. | 0,5-1,430 ppb | sel. RIPPEN, 1989 | |
Poisson , & produits dérivés | 0,5-2,740 ppb | sel. RIPPEN, 1989 |
EVALUATION ET REMARQUES
En tant que métal pur à l'état solide, le mercure n'est pas toxique pour l'homme et ne constitue donc pas une substance dangereuse. Toutefois, l'utilisation d'alliages du mercure comme amalgames dentaires est controversée. Bien que les quantités de mercure parvenant dans la salive soient relativement faibles, on tend aujourd'hui à remplacer ces amalgames par des matières moins toxiques, telles que la céramique et les matières plastiques. Une attention particulière doit être accordée aux effets des vapeurs de mercure ainsi qu'à la pollution des eaux. L'évaluation des dérivés du mercure doit être faite en fonction des propriétés des différentes substances. Le chlorure mercurique et le méthylmercure méritent une attention particulière dans ce contexte.