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Nickel

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APPELLATIONS

Numéro du CAS: 7440-02-0
Nom dans le registre: Nickel 
Nom de la substance: Nickel 
Synonymes, noms commerciaux: Nickel , nickel de Rancy , nickel catalyseur 
Nom(s) anglais: Nickel 
Nom(s) allemand(s): Nickel 
Description générale: Le nickel  est un métal lourd, blanc argenté, brillant, malléable et ductile, à réseau cubique dense (nickel bêta). Il existe aussi une configuration hexagonale moins stable (nickel alpha). Le Ni est faiblement ferromagnétique.

PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES

Formule brute: Ni
Masse atomique relative: 58,71 g
Masse volumique: 8,9 g/cm3 à 25°C
Point d'ébullition: 2 730°C
Point de fusion: 1 455°C
Tension de vapeur: 0 Pa à 20°C
Température d'ignition: Auto-inflammable (nickel de Rancy , si sec)
Solubilité: Insoluble dans l'eau
Soluble dans l'acide chlorhydrique et sulfurique, ainsi que dans l'acide nitrique dilué.

PROPRIETES PHYSICO-CHIMIQUES DE CERTAINS COMPOSES

Numéro du CAS: 13463-39-3 7718-54-9
Nom de la substance: Nickel tétracarbonyle   Chlorure de nickel (II) (hexahydrate)  )
Synonymes, noms commerciaux: Nickel carbonyle   (T-4) Chlorure de nickel (II)
Nom(s) anglais: Nickel tetracarbonyl Nickel (II)chloride
Nom(s) allemand(s): Nickeltetracarbonyl Nickel(II)chlorid
Description générale: Liquide incolore Cristaux jaune pâle
Formule brute: Ni(CO)4 NiCl2 (6 H2O)
Masse atomique relative: 170,75 g 129,6 g (237,7) g
Masse volumique: 1,31 g/cm3 3,55 g/cm3 (anhydre)
Densité de gaz: » 6  
Point d'ébullition: 42,2°C (therm. instable)  
Point de fusion: -19,3°C (sel. ULLMANN)
-25,0°C (sel. HOMMEL)
987°C
Tension de vapeur: 44 kPa à 20°C; 65 kPa à 30°C  
Point d'éclair: -25°C  
Température d'ignition: 60°C  
Limites d'explosivité: 3-34 % vol.  
Seuil olfactif: 0,5 ppm  
Solubilité: Pratiquement insoluble dans l'eau;
soluble dans la plupart des solvants organiques.
Dans l'eau: 1.170 g/l (hexahydrate).
(hexahydrate)

ORIGINE ET UTILISATIONS

Utilisations:
Le nickel est surtout utilisé pour la fabrication d'alliages durs, malléables et résistant à la corrosion (81%), d'enduits (nickelage, plaqués, 11%), de pièces de monnaie, de catalyseurs, d'appareils et instruments pour laboratoires de chimie, de thermopiles, d'accumulateurs Ni-Cd et de matériaux magnétiques.
Les principaux composés du Ni sont les suivants:

- Nickel tétracarbonyle   (Ni(CO)4): liquide incolore hautement toxique dont les mélanges avec l'air sont explosifs et qui sert de matériau de base pour la fabrication de nickel pur;
- Monoxyde de nickel (NiO): poudre gris vert insoluble dans l'eau, utilisée pour la coloration des verres et pour la fabrication de catalyseurs au Ni pour les processus d'hydrogénation;
- Dichlorure de nickel (NiCl2) utilisé pour la coloration des céramiques, pour la fabrication de catalyseurs au Ni et pour le nickelage galvanique.

Origine/fabrication:
Le nickel figure en 28e position des éléments les plus répandus. La teneur de la croûte terrestre en nickel est d'environ 0,008 poids %. Le noyau de la terre contient sans doute de grandes quantités de nickel. Le Ni n'existe pas à l'état élémentaire sauf dans les météorites.

Les minéraux contenant du nickel  en faibles concentrations sont très répandus; les gisements exploitables doivent être enrichis par des procédés géochimiques afin de porter la teneur en Ni à 0,5% au moins. Les nodules manganifères qui tapissent le fond des océans contiennent de grandes quantités de Ni. Les principaux composés naturels du Ni sont les suivants: magnétopyrite, pyrrhotine, garniérite, millérite, nickéline, niccolite et ullmanite.
Les méthodes d'extraction sont très différentes selon la structure du minerai et le type d'utilisation. Parfois, les alliages Ni-Fe obtenus comme produits intermédiaires lors de l'extraction sont directement utilisés dans la sidérurgie. A partir des minerais sulfurés, on produit d'abord des mattes brutes, puis des mattes fines qui, par carbonylation à haute pression, sont transformées en nickel carbonyle, puis en poudre de nickel ultra-pure. En ce qui concerne les minerais oxydiques, le métal est ensuite obtenu par électrolyse.

Chiffres de production:
Principaux pays producteurs: Canada, Union soviétique, Nouvelle-Calédonie, Australie et Cuba. Les réserves mondiales sont évaluées à quelque 50 millions de t. La production mondiale est d'env. 800.000 t/an (ULLMANN, 1981).

Chiffres d'émission:
Emissions naturelles (en t/a, sel. BENNETT 1981):
Poussières éoliennes: 4 800; volcans: 2.500; végétation: 800; incendies de forêts: 200; poussières de météorites: 200; projections d'eau de mer: 9
Emissions anthropogènes (en t/a, sel. BENNETT 1981):
Combustion de mazout  : 27.000; métallurgie du nickel: 7.200; incinération des déchets: 5.100; sidérurgie: 1.200; usinage industriel: 1.000; véhicules automobiles  : 900; combustion du charbon: 700
Centrales thermiques en République fédérale d'Allemagne env. 84 t/a (RÖMPP, 1988)

TOXICITE

Mammifères:    
Rat LDLo 12 mg/kg (v. intrapéritonéale) sel. ULLMANN, 1991
Souris LDLo 50 mg/kg (v. intraveineuse) sel. ULLMANN, 1991
Cobaye LDLo 5 mg/kg (v. orale) sel. ULLMANN, 1991
Chien LDLo 10 mg/kg (v. intraveineuse) sel. ULLMANN, 1991
Organismes aquatiques:    
Poissons  CL100 5-50 µg/l (24-96 h) sel. ATRI, 1987
Frai et alevins CL50 0,1-5 µg/l sel. ATRI, 1987
Daphnie 0,1-5 µg/l 1) sel. ATRI, 1987
Végétaux :    
Espèces diverses 20-30 mg/kg Baisse de rend.
    sel. BAFEF, 1987
Orge (jeune) 11-13 mg/kg Baisse de rend.
    sel. BAFEF, 1987

Remarques:
1) La toxicité est d'autant plus faible que la dureté partielle de l'eau au carbonate est peu élevée.

Pathologie/toxicologie

Homme/mammifères: Le nickel est un oligo-élément. Le métal et ses composés inorganiques sont considérés comme étant assez peu toxiques. Ils peuvent cependant entraîner des troubles cutanés chez les personnes qui les manipulent régulièrement. En revanche, certains composés organiques sont extrêmement toxiques (p.ex. nickel tétracarbonyle) et possèdent un fort potentiel allergène et mutagène. Les vapeurs et poussières de Ni sont sans doute cancérogènes au même titre que certains autres composés du nickel.

Végétaux : Le Ni est un oligo-élément important pour la croissance des plantes.

Synerg./antagon.: "Certaines expériences de laboratoire semblent indiquer que la toxicité du nickel est influencée par la présence d'autres éléments. Ainsi, la présence simultanée de cuivre, de zinc et de nickel aurait pour effet d'accroître la toxicité aiguë vis-à-vis de la truite arc-en-ciel. Les associations nickel/zinc et nickel/cuivre seraient à l'origine d'effets synergiques. Des résultats émanant d'autres laboratoires tendent également à démontrer que les effets peuvent être modifiés dans des mélanges réunissant différents sels de métaux lourds..." (ATRI, 1987).

COMPORTEMENT DANS L'ENVIRONNEMENT

Milieu aquatique :
Dans les systèmes aquatiques, le nickel existe généralement sous forme de Ni2+. La forme sous laquelle on le trouve dans l'eau dépend entre autres du pH. Les composés de nickel rencontrés dans le milieu aquatique sont généralement recensés et indiqués comme nickel global, ceci bien que la gamme des composés parvenant dans le milieu aquatique par suite de rejets anthropogènes englobe aussi bien des sels solubles que des oxydes insolubles ou encore des poussières de nickel métallique. En l'état des connaissances actuelles, il n'existe pas de composés de Ni qui soient présents exclusivement dans le milieu aquatique.

Atmosphère:
Le nickel  est surtout présent dans l'atmosphère sous forme d'aérosols. La forme métallique est stable. La détermination des composés de Ni spécifiques au milieu atmosphérique est extrêmement difficile, car leur concentration y est assez faible, et par ailleurs, les diverses méthodes d'analyse ont pour effet de modifier les substances. D'après les chiffres d'émission (v. plus haut), les principaux composés de Ni rencontrés dans l'atmosphère sont les sulfates de Ni, les oxydes complexes de Ni, le monoxyde de Ni et, dans de moindres proportions, des poussières de nickel métallique.

Sols:
Dans les sols, le nickel  peut se présenter sous des formes diverses, par exemple sous la forme de minéral cristallin inorganique (ou précipité), de chélates complexes ou d'ion libre. Le comportement des composés de Ni dans les sols dépend des propriétés des différents composés, mais aussi du type de sol. C'est pourquoi, il n'est pas possible de généraliser. La désorption et la teneur en Ni dans la solution du sol tend à croître à mesure que le pH diminue.

Dégradation, produits de décomposition, demi-vie:
Des données de cette nature ne peuvent être fournies que pour certains composés du Ni. En ce qui concerne l'élément proprement dit, seules les demi-vies des 8 isotopes Ni instables peuvent être indiquées, se situant entre 0,005 s (Ni53) et 7,5 * 104 a (Ni59).

Chaîne alimentaire:
De nombreuses plantes accumulent le Ni contenu dans le sol, généralement par la voie de leur système racinaire (jusqu'à 700 fois pour les pins). Dans des conditions naturelles, les teneurs dans les plantes sont inférieures à 1 mg/kg mais dans des sols serpentinifères, des concentrations de 100 mg/kg ont été décelées, voire même de 1150 mg/kg sur des végétaux cultivés sur sols traités par des boues d'épuration (sel. EPA, 1985).

VALEURS LIMITES DE POLLUTION

Milieu Secteur Pays/ organ. Statut Valeur Cat. Remarques Source
Eau : Eau pot. D L 0,05 mg/l     TVO, 1986
  Eau pot. CE R 0,05 mg/l     sel. LAU-BW3), 1989
  Eau pot. OMS R 0,1 mg/l     sel. TEBBUTT, 1983
  Eau de surface CH L 0,05 mg/l     sel. LAU-BW, 1989
  Eau de surface D R 0,03 mg/l   1) DVGW, 1975
  Eau de surface D R 0,05 mg/l   2) DVGW, 1975
  Eau de surface USA (L) 1 mg/l   Etat d'Illinois sel. WAITE, 1984
  Eau sout. USA R 0,1 mg/l   Seuil de danger EPA, 1973
  Eau sout. USA R 0,002 mg/l   Risque minimal EPA, 1973
  Eau sout. D(HH) R 0,02 mg/l   Etudes compl. sel. LAU-BW, 1989
  Eau sout. D(HH) R 0,2 mg/l   Etudes compl. sel. LAU-BW, 1989
  Eau sout. NL R 0,015 mg/l   Référence sel. TERRA TECH, 6/94
  Eau sout. NL L 0,075 mg/l   Intervention sel. TERRA TECH, 6/94
  Eau sout. USA (L) 1 mg/l   Etat d'Illinois sel. WAITE, 1984
  Effluents  CH (L) 2 mg/l   4) sel. LAU-BW, 1989
  Effluents  D(BW) R 3 mg/l     sel. LAU-BW, 1989
  Irrigation USA   0,2 mg/l   12) EPA, 1973
  Irrigation USA   2 mg/l   13) EPA, 1973
Sols:   CH (L) 50 mg/kg   Total 5) sel. LAU-BW, 1989
    CH (L) 0,2 mg/kg   Soluble 6) sel. LAU-BW, 1989
    D(HH) R 300 mg/kg MS     sel. LAU-BW, 1989
    NL R 35 mg/kg SSA   Référence sel. TERRA TECH, 6/94
    NL L 210 mg/kg SSA   Intervention sel. TERRA TECH, 6/94
  Boues épur. CH L 10 mg/kg MS   Boues 9) sel. LAU-BW, 1989
  Boues épur. D L 50 mg/kg SSA   Sols sel. LAU-BW, 1989
  Boues épur. D L 200 mg/kg MS   Boues sel. LAU-BW, 1989
  Boues épur. CE R 30-75 mg/kg MS   Sols 7) sel. LAU-BW, 1989
  Boues épur. CE R 16-25 mg/kg MS   Boues 8) sel. LAU-BW, 1989
  Compost A (R) 30-200 ppm MS   Label qualité 11) sel. LAU-BW, 1989
  Compost CH (L) 50 mg/kg MS   11) sel. LAU-BW, 1989
  Compost D R 50 mg/kg SSA   Sols sel. LAU-BW, 1989
  Compost D R 330 g/ha/a   10) sel. LAU-BW, 1989
Air: Emission D L 5 mg/m3   flux massique ³ 25 g/h sel. TA-Luft, 1986
  Emission D L 1 mg/m3   flux massique ³ 5 g/h15) sel. TA-Luft, 1986
  Amb.prof. B (L) 0,1 mg/m3   8 h moy. sel. MERIAN, 1984
  Amb.prof. BG (L) 0,5 mg/m3   8 h moy. sel. MERIAN, 1984
  Amb.prof. D L 0,5 mg/m3 TRK Pouss.inhal. DFG, 1989
  Amb.prof. D L 0,05 mg/m3 TRK Gouttel. inhal. DFG, 1989
  Amb.prof. NL (L) 0,1 mg/m3   8 h moy. sel. MERIAN, 1984
  Amb.prof. I (L) 1 mg/m3   8 h moy. sel. MERIAN, 1984
  Amb.prof. J (L) 1 mg/m3   8 h moy. sel. MERIAN, 1984
  Amb.prof. S (L) 0,01 mg/m3   8 h moy 14) sel. MERIAN, 1984
  Amb.prof. SU (L) 0,5 mg/m3   8 h moy sel. MERIAN, 1984
  Amb.prof. SU (L) 0,001 mg/m3   24 h moy sel. STERN, 1986
  Amb.prof. USA (L) 1 mg/m3 TWA Métal & comp. insol. sel. ACGIH, 1986
  Amb.prof. USA (L) 0,1 mg/m3 TWA Comp.sol.inorg. sel. ACGIH, 1986
Aliments: D   0,6 mg/ (pers./j) ADI   sel. OHNESORGE, 1985

Remarques:
 1) Epuration de l'eau potable par des procédés physiques simples.
 2) Epuration de l'eau potable par des procédés physico-chimiques.
 3) Landesamt für Umwelschutz Baden-Würtemberg.
 4) Rejets directs et indirects.
 5) Teneur globale.
 6) Teneur disponible pour les plantes
 7) Teneur dans sols traités; les doses doivent être réduites pour des pH < 6; un dépassement de 10% au maximum est toléré.
 8) L'utilisation de boues d'épuration est interdite sur les pâturages et cultures fourragères en période d'exploitation ainsi que dans les cultures fruitières et horticoles pendant la période végétative.
 9)
Il est interdit d'épandre des boues d'épuration sur des sols saturés et recouverts de neige, dans les marais, le long de haies et aux abords de forêts, sur les berges de rivières et lacs, sur les prairies à litière et dans les zones de protection des eaux souterraines; la quantité de boues d'épuration épandue en 3 ans ne doit pas dépasser 7,5 t (matière sèche).
10) Les intervalles entre les épandages sont fonction de la concentration de métaux lourds et des quantités épandues compte tenu des deux dernières analyses de compost.
11) Label de qualité visant à promouvoir la commercialisation moyennant surveillance par les services publics et parapublics.
12) A la sortie des systèmes de pompage et/ou de traitement et de leurs installations annexes.
13) Après un séjour de 12 heures dans la canalisation et au point de distribution au consommateur.
14) Classé dans la catégorie des substances pouvant entraîner un cancer chez l'homme, qui se sont avérées comme étant carcinogènes au cours d'expériences sur l'animal ou dont il y a lieu de penser qu'elles possèdent un pouvoir carcinogène significatif.
15) Les poussières aérosol respirables de nickel et ses composés en forme respirable sont désignés sous Ni

VALEURS COMPARATIVES/DE REFERENCE

Milieu/origine Pays Valeur Source
Eau :      
Eau potable USA <10 µg/l (moy.) sel. BENNETT, 1981
Eau potable(dégrad. Ni) USA 200 µg/l (max.) sel. BENNETT, 1981
Eaux superfic. div. (1962-73) USA 19 µg/l (moy.) sel. BENNETT, 1981
Eaux superfic. div.(1962-73) Europe 15 µg/l (moy.) sel. BENNETT, 1981
Eau de mer   0,1-0,5 µg/l sel. BENNETT, 1981
Sols:      
Teneurs naturelles   5-500 ppm sel. EPA, 1985
Teneurs normales   50 ppm sel. EPA, 1985
Teneurs fréquentes D 2-50 mg/kg sel. LAU-BW1), 1989
Contamination tolérable D 50 mg/kg sel. LAU-BW, 1989
Contamination forte D <10.000 mg/kg sel. LAU-BW, 1989
Atmosphère:      
Immissions ds pouss. suspens.:      
Région Rhin /Ruhr (1984) D 9-15 ng/m3 (variat. moyen.) sel. SRU, 1988
Région Rhin /Ruhr (1984) D 12 ng/m3 (moy.) sel. SRU, 1988
Zones rurales D 5 ng/m3 (moy. a) sel. SRU, 1988
Zones urbaines D 20-70 ng/m3 (moy. a) sel. SRU, 1988
Taux de sédimentation:      
Zones rurales D 5-30 µg/(m2·j) sel. SRU, 1988
Zones urbaines D 10-80 µg/(m2·j) sel. SRU, 1988
A proximité du lieu d'émission D 400-1200 µg/(m2·j) sel. SRU, 1988
Végétaux :      
Espèces div. (teneurs normales)   0,1-3 mg/kg (mat. sèche) sel. CES, 1985
Espèces div. (teneurs normales)   0,05-5 mg/kg (mat. sèche) sel. BENNETT, 1981
Aliments:2)      
Céréales, légumes, fruits USA 0,02-2,7 mg/kg (mat. fraîche) sel. BENNETT, 1981
Viande USA 0,06-0,4 mg/kg (mat. fraîche) sel. BENNETT, 1981
Faune marine USA 0,02-20 mg/kg (mat. fraîche) sel. BENNETT, 1981
Huîtres   1,5 mg/kg (mat. fraîche) sel. BENNETT, 1981
Saumon    1,7 mg/kg (mat. fraîche) sel. BENNETT, 1981

Remarques:
1) Landesamt für Umweltschutz Baden-Württemberg
2) La quantité moyenne de Ni absorbée par l'homme est de 0,1-0,3 mg par jour environ; la contamination des produits alimentaires peut également provenir de leur cuisson dans des ustensiles de cuisine nickelés.

EVALUATION ET REMARQUES

Le nickel  est un oligo-élément rencontré en quantités assez importantes dans la nature. Les minerais de Ni existant à l'état naturel ne présentent pas de dangers significatifs. En revanche, les produits de synthèse présentent un potentiel de risque considérable. Ainsi, une accumulation de Ni dans l'environnement se produit par suite de l'épandage de boues d'épuration et de compost. Les procédés utilisés pour l'extraction du nickel métallique, dont certains donnent naissance à des produits intermédiaires et résiduels de très forte toxicité représentent un potentiel de risques important. L'éventail des effets du nickel dans différents compartiments du milieu est esquissé au travers des normes citées. En tout cas, une évaluation de mesures d'extraction, de traitement ou d'exploitation industrielle du nickel doit être accompagnée d'une identification et d'une description plus approfondies des composés chimiques émanant de ces diverses opérations. Seule une prise en compte de leurs propriétés spécifiques peut permettre d'évaluer avec plus de précision les effets que ces substances peuvent avoir sur l'environnement.


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