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PROTECTION POST-RECOLTE INTEGREE DU MAÏS DANS LES PETITES EXPLOITATIONS AGRICLOES:
lA CONTRIBUTION DE LA GTZ

O. MÜCK1 & A. BELL2

1 Consultant, Hambourg, Allemagne
2 Deutsche Gesellschaft für Technische Zusammenarbeit (GTZ) GmbH, Coopération Allemande au Développement, Eschborn, Allemagne

Introduction

Avant l'arrivée du grand capucin du maïs (GCM), Prostephanus truncatus (Horn) (Coleoptera: Bostrichidae), en Afrique, c'étaient les systèmes traditionnels de gestion post-récolte qui prévalaient. Ceux-ci reposaient sur l'utilisation de variétés tolérantes, de mesures préventives, de structures et méthodes de stockage traditionnelles et sur l'application de substances de protection traditionnelles sur les produits stockés. De grands changements sont survenus à la suite de la "Révolution Verte", des phénomènes sociaux et démographiques et de l'introduction accidentelle du GCM. Auparavant, les interventions post-récolte soutenues par la GTZ étaient orientées vers les aspects techniques de l'hygiène de stockage, avec la protection des greniers contre les rats, l'utilisation judicieuse de produits chimiques et non chimiques sur les denrées stockées, etc. La GTZ a été la première institution à avancer une approche de lutte intégrée contre le GCM axée sur la lutte biologique au moyen du prédateur Teretriosoma nigrescens Lewis (Coleoptera: Histeridae). Pourtant, la situation des petits exploitants ne s'est pas améliorée après l'introduction réussie et l'établissement de T. nigrescens en Afrique. Les investigations ont montré que le problème était fondamentalement d'ordre socio-économique. Une approche axée sur la «division de la récolte» a alors été élaborée afin d'établir un seuil à ne pas dépasser dans les opérations post-récolte. Par la suite, une approche systèmes a été adoptée pour que la prévention des pertes post-récolte soit désormais une partie intégrante du développement des systèmes post-récolte. Les services de gestion post-récolte intégrée de la GTZ sont des boîtes d'outils à l'intention des groupes cibles, en vue de les aider à choisir les solutions appropriées à chacun de leurs problèmes. Ce processus est appelé "développement participatif de technologies". L'Agenda 21 est le principe qui guide toutes les activités soutenues par la GTZ, y compris les mesures post-récolte, ce qui signifie que la coopération technique allemande place l'accent non plus sur les problèmes, mais sur les individus.

1.
Prévention des pertes post-récolte dans les petites exploitations agricoles d'Afrique avant l'arrivée du grand capucin du maïs

1.1 Systèmes post-récolte traditionnels du maïs
Les greniers à maïs traditionnels comme 'ebli-va' au Togo et au Bénin ou les silos en banco dans les zones de savane montrent que l'Afrique a une longue tradition de gestion efficace post-récolte. Les maïsiculteurs africains ont recours aux éléments suivants dans leurs stratégies traditionnelles de gestion post-récolte:

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la sélection de variétés tolérantes aux attaques des parasites des stocks;

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des procédures de triage et de nettoyage;

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des structures de stockage bien adaptées aux conditions climatiques locales;

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des méthodes de stockage qui réduisent les pertes après récolte;

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l'application de produits de protection traditionnels sur les denrées stockées.

Les systèmes post-récolte traditionnels étaient assez performants dans l'agriculture de subsistance. Toutefois, suite à la "Révolution Verte", de nouveaux problèmes ont surgi dans les systèmes de production agricole, telle l'introduction de variétés extrêmement productives mais plus sensibles aux attaques des insectes nuisibles aux produits stockés. Les changements sociaux et démographiques relativement récents, comme l'urbanisation et la forte croissance démographique dans les pays africains, ont imposé l'augmentation de la production agricole. Ces facteurs ont entraîné une baisse des niveaux de tolérance pour les pertes après récolte.

1.2 Les recommandations du projet post-récolte de la GTZ
Depuis la fin des années 1970, le projet post-récolte suprarégional de la GTZ opère dans le domaine de la prévention des pertes après récolte, en plaçant l'accent sur les aspects techniques du stockage des céréales. Dans la petite agriculture, ce sont essentiellement des mesures préventives qui ont été promues, en privilégiant:

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l'hygiène de stockage;

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l'amélioration des greniers traditionnels (notamment en installant des dispositifs anti-rongeurs);

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l'utilisation de substances non chimiques pour protéger les produits stockés (par exemple, de l'huile de neem pour les légumineuses).

Depuis le démarrage du projet, les critères qui ont guidé l'application de ces mesures ont été:

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leur simplicité,

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leur disponibilité localement, et

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leur innocuité pour le consommateur et pour l'environnement.

Le projet a également formulé des recommandations pour l'utilisation judicieuse des insecticides, la gestion des greniers de taille moyenne en milieu villageois et la prévention des pertes dans les grandes installations de stockage, dans le cadre de la sécurité alimentaire et des réserves stratégiques de céréales. Ce travail est documenté dans Gwinner et al. (1996) ainsi que dans diverses autres publications.

2.
Lutte biologique contre le grand capucin du maïs: l'élément de base d'un concept de gestion post-récolte intégrée

2.1 Le concept GTZ de lutte biologique contre le grand capucin du maïs
Vers le début des années 1980, l'ampleur des problèmes de stockage rencontrés par les petits exploitants après la récolte du maïs a changé de façon spectaculaire avec l'arrivée du grand capucin du maïs, Prostephanus truncatus (Horn) (Coleoptera: Bostrichidae), en Afrique. L'historique de l'introduction accidentelle de ce nouveau ravageur en Tanzanie et au Togo, sa propagation, les dégâts et les pertes qu'il occasionne ainsi que les premières tentatives de lutte sont documentés dans de nombreuses publications (pour un bref aperçu, voir Markham et al., 1994).
La GTZ a été la première institution à initier une approche intégrée qui, dès le début, privilégiait la lutte biologique. Les microsporidies et les champignons auraient été trop encombrants s'il fallait en faire des agents de lutte (Henning-Helbig, 1994). Le prédateur Teretriosoma nigrescens Lewis (Coleoptera: Histeridae), quant à lui, présentait d'excellentes possibilités en tant qu'antagoniste (Böye, 1988). L’Institut des Ressources Naturelles, Chatham, Royaume-Uni (NRI) et l'Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) ont joint leurs efforts dans le domaine de la lutte biologique. Suite aux tests obligatoires d'efficacité et d'innocuité, la GTZ a soutenu le premier lâcher réussi de T. nigrescens au Togo au début de l'année 1991 (Böye et al., 1994), suivi du lâcher par le NRI du prédateur au Kenya une année plus tard (Hill & Nang’ayo, 1993). Le suivi a montré que T. nigrescens s'établissait rapidement de lui-même et parvenait à étouffer le GCM en réduisant sa population de 73 à 80% au bout de huit mois de stockage (Mutlu, 1994). Les pertes de poids sec ont été réduites d'en moyenne 81% au bout de huit mois (Richter et al.,1997).
Il convient de noter que les greniers traditionnels ne constituent pas le seul endroit où T. nigrescens peut agir sur le GCM (Markham et al., 1996). Une importante proportion de la population de GCM vit dans la nature sur du bois mort, loin de tout champ ou de toute structure de stockage de maïs. Cette population offre une source permanente de proies à T. nigrescens et c'est surtout dans cette niche naturelle que s'établit l'équilibre entre le prédateur et la proie, et que T. nigrescens parvient à réduire sensiblement les populations de GCM. Ce phénomène réduit considérablement la pression du GCM sur le maïs entreposé.

2.2 Les problèmes que T. nigrescens n'a pas pu résoudre
Aujourd'hui, l'utilisation de T. nigrescens comme agent de lutte biologique peut être considérée comme un succès à part entière. Néanmoins, les producteurs africains sont toujours confrontés à de sérieux problèmes post-récolte, pour les raisons suivantes:

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Le GCM n'est qu'une espèce parmi une série complexe de ravageurs du maïs stocké, dont Sitophilus spp.

*

Les problèmes post-récolte ne se limitent pas à la période de stockage.

*

Les pertes post-récolte ne se limitent pas à des pertes de poids ou de qualité, mais sont souvent ressenties aussi comme des pertes économiques.

Afin de remédier à cette situation, une approche de gestion post-récolte intégrée s'impose, avec des instruments pour évaluer et limiter les pertes au plan socio-économique.

3.
Division de la récolte: l'introduction d'un seuil économique dans les opérations post-récolte

3.1 Description sommaire de la méthode
La première approche visant à introduire des considérations économiques dans la prévention chimique des pertes post-récolte a consisté à concevoir le concept de "division de la récolte" (Henckes, 1994). Celui-ci a été motivé par les insuffisances de la première méthode de lutte chimique mise au point par le NRI contre le GCM en Tanzanie. Cette méthode reposait sur le fait que le GCM occasionne beaucoup moins de dégâts sur le maïs stocké en grain que sur le maïs en épi. La promotion de cette méthode était accompagnée du slogan "égrenez et traitez" (Golob, 1988). En effet, l'égrenage et le traitement à l'aide d'un insecticide binaire étaient généralement recommandés car les pertes étaient si importantes que le traitement s'avérait rentable dans tous les cas.
Henckes (1994) a toutefois prouvé que, au cours des premiers mois de stockage, les pertes occasionnées par le GCM et d'autres insectes sont si faibles que le coût du traitement dépasse la valeur des pertes qui peuvent être évitées en appliquant un insecticide chimique. Il a élaboré un procédé qui permet de déterminer un seuil limite. Le procédé exige un suivi rigoureux des données concernant les statistiques de production, les prix sur le marché, etc. ainsi qu'une bonne assistance aux producteurs à travers le service de vulgarisation agricole. Etant donné que ces conditions ne sont pas souvent réunies dans les pays africains, le concept a dû être simplifié davantage. Le message qui est aujourd'hui diffusé pour la vulgarisation de l'approche post-récolte de la GTZ est que tout maïs stocké en milieu paysan pour la consommation domestique n'a pas besoin d'être traité chimiquement dans les trois à quatre mois qui suivent la récolte (GTZ, non daté a, b).

3.2 Du niveau technique vers une perspective socio-économique
Le concept de Henckes (1994) a marqué le départ d'un changement de perspective dans le travail post-récolte de la GTZ. Les études socio-économiques réalisées par Albert (1992) dans le sud du Togo ont permis de mieux appréhender l'importance économique des pertes de maïs après la récolte ainsi que la rentabilité des mesures de protection des cultures. Les découvertes des deux auteurs et le résultat du suivi et de l'évaluation des projets post-récolte ont encouragé la GTZ à abandonner la voie bien connue de la prévention des pertes dans les stocks de maïs pour s'engager dans l'étude des systèmes post-récolte complexes.

4.
L'approche intégrée actuelle: une boîte à outils pour les activités participatives de vulgarisation et de développement technologique

4.1 L'historique de l'approche GTZ
Pour satisfaire les besoins des petits exploitants agricoles, il est nécessaire d'orienter les interventions post-récolte vers:

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la gamme complète des facteurs de pertes: le GCM et autres insectes nuisibles, les rongeurs, la moisissure, l'humidité, la chaleur, etc.;

*

tous les éléments du système post-récolte (récolte, séchage, transport, stockage, commercialisation, transformation, etc.);

*

tous les niveaux de pertes, y compris les pertes de grain, les pertes d'apport en main-d'œuvre, les pertes financières, etc.

L'approche systèmes décrite dans la seconde contribution des auteurs au présent atelier (Bell & Mück, 1998) couvre tous ces facteurs. Cette nouvelle stratégie permet d'établir des priorités pour une gestion post-récolte efficace à tous les niveaux, depuis la simple exploitation agricole jusqu'aux politiques post-récolte au plan national.
La prévention des pertes de stockage continue d'occuper une place importante dans la gestion des systèmes post-récolte. Dans les approches précédentes, le bénéfice économique des interventions était considéré comme acquis et, de ce fait, les recommandations faites dans différents pays étaient jugées universellement applicables à toutes les conditions socio-économiques. Aujourd'hui, l'on sait que les solutions doivent être adaptées aux besoins de chacun. Les recommandations appropriées doivent être choisies dans la boîte à outils - la brochure de vulgarisation mentionnée plus haut (GTZ, non daté b) en est juste un exemple.
Pour le maïs stocké en milieu paysan, la stratégie intégrée de gestion post-récolte peut être mise en œuvre en suivant le schéma présenté sur la page suivante. Ce schéma livre une série d'options, en fonction des possibilités et des préférences au niveau local.

4.2 Développement participatif de technologies: l'expert, c'est le paysan
Il revient au paysan lui-même de choisir, dès le départ, les techniques de prévention des pertes qu'il juge les mieux appropriées. Une assistance doit être apportée par des vulgarisateurs agricoles capables d'évaluer les besoins de chaque paysan et de concevoir les stratégies appropriées. Cela passe par un processus de décision et d'expérimentation dans les villages. L'approche de développement participatif de technologies, telle qu'elle est pratiquée par le projet soutenu par la GTZ au Bénin depuis 1994 (Kossou et al., 1996), est un point de départ idéal pour ce processus.

4.3 L'Agenda 21 en tant que principe d'orientation du concept GTZ
La politique allemande de développement ainsi que la coopération technique offerte par la GTZ sont en harmonie avec l'Agenda 21 (Mennen et al., 1997). Les activités post-récolte de la GTZ répondent en particulier aux exigences suivantes de l'Agenda 21 (Mück, 1997):

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réduction de la pauvreté,

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sécurité alimentaire,

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protection des ressources naturelles,

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pérennité de l'agriculture,

*

transfert de technologies, et

*

participation.

Le changement de priorités dans l'approche de gestion post-récolte de la GTZ implique que les activités ne sont plus axées sur des problèmes techniques tels que les pertes de stockage, mais sur les personnes confrontées aux problèmes post-récolte.

Gestion intégrée du maïs stocké dans les petites exploitations agricoles

Fig. 1 Gestion intégrée du maïs stocké dans les petites exploitations agricoles. FIG 1_7  (12 KB)

5. Références

Albert, H., 1992. Aspects économiques de la protection des stocks - l’exemple du maïs dans   le

sud du Togo. GTZ Eschborn, Allemagne.

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Dans cette édition.

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GTZ (b). Integrated stored product protection for farmholders. A synoptic compilation of

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