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VERS UNE PLUS ETROITE COLLABROATION ET UNE COORDINATION DES ACTIONS MENEES DANS LE SECTUER POST-RECOLTE:
UNE REUNION STRATEGIQUE DU GCRAI

R.S.B. FERRI1, R. BEST2, C. WHEATLEY3 & F. GOLETTI4

1 Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), Ibadan, Nigeria
2 Centre International d’Agriculture Tropicale (CIAT), Cali, Colombie
3 Centre International pour la Recherche sur les Pommes du Terre (CIP), Bogor, Indonésie
4 Institut International de Recherche pour la Sécurité Alimentaire (IFPRI), Washington, Etats Unis

Préface
Les scientifiques qui travaillent au sein du Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (GCRAI) ont, certes, joué un rôle important dans la recherche sur le secteur post-récolte, mais il faut reconnaître que leurs efforts ont été quelque peu isolés dans certains centres et que les technologies prometteuses n'ont pas encore eu l'impact souhaité. C'est peut-être cette lacune qui est en partie à l'origine du manque de coordination au niveau interne au sein du GCRAI et au niveau externe avec les autres partenaires. Ainsi, afin de renforcer l'impact du travail effectué, il a été suggéré que les spécialistes du secteur post-récolte au sein du GCRAI élaborent une stratégie mieux coordonnée pour es activités à venir. Le présent document de travail fait la synthèse des discussions tenues sur le point de vue du GCRAI en ce concerne le maillage informel des activités de recherche et développement des cultures à racines et tubercules après récolte. Les discussions s'inscrivaient dans le cadre d'un bilan des réalisations et d'une évaluation des acquis du GCRAI dans le secteur post-récolte. Des critères tels que les capacités actuelles et l'avantage comparatif ont servi à identifier les interfaces positives qui existent entre partenaires, à mettre le doigt sur les aspects déterminants de la collaboration et à déterminer si cette collaboration était souhaitable ou non. Ces délibérations ont conduit à l'élaboration d'une stratégie conjointe, à une déclaration de mission et à un plan d'action provisoire en vue d'une plus étroite collaboration dans les activités de recherche post-récolte au sein et au-delà du GCRAI.

Toile de fond de la réunion
Suite à l'évaluation de l'ensemble du système de recherche sur les cultures à racines et tubercules, du 20 au 24 mai 1996 (SDR/TAC:IAR/95/25.1), il a été recommandé de mettre sur pied un groupe de travail sur la technologie et la commercialisation post-récolte. Ce groupe avait pour rôle "d'explorer les futures activités de recherche sur les cultures à racines et tubercules après récolte ainsi que les partenariats du GCRAI avec des Organisations de recherche avancées (ORA), des Systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) et le secteur privé". Lors de sa première réunion à Washington en octobre 1996, le Comité inter-centre de recherche sur les cultures à racines et tubercules (ICRTCR) a approuvé la formation du Groupe de travail post-récolte et y a affecté des scientifiques du CIAT, du CIP, de l'IITA et de l'IFPRI. Les Directeurs Généraux (DG) ont recommandé que le groupe de travail post-récolte élargissent leurs préoccupations de manière à inclure les bananes à cuire et le plantain dans les racines et tubercules. La recherche post-récolte du GCRAI est classée en quatre grandes catégories (Tableau 1) qui serviront dans le présent à préciser les rôles et les activités.

Tab. 1

Catégories du TAC pour la recherche post-récolte.

Qualité des produits: la caractérisation des composantes biochimiques et physiques qui affectent la qualité nutritive ou la transformation industrielle des produits primaires; l'identification des gènes qui régissent ces qualités; le renforcement du germoplasme.

Récolte et Stockage: le développement de la mécanisation de la récolte et des infrastructures de stockage pour les petits producteurs; la lutte intégrée contre les ravageurs et les maladies des stocks; le renforcement du germoplasme pour une résistance aux facteurs causant les pertes de stockage.

Utilisation et Commercialisation: l'identification d'opportunités de diversification des produits; la transformation des produits primaires - séchage, usinage et sous-produits (paille, eau de rebut, par exemple) - et l'évaluation de la demande pour de nouveaux produits. Bien que cela ne soit pas spécifiquement indiqué, cette catégorie devrait aussi inclure des études de nutrition et de consommation.

Politiques et Institutions: la diffusion de la technologie; promotion de petites entreprises pour appliquer la technologie; élaboration de politiques de développement pour améliorer les infrastructures et la stabilité politique dans les zones marginales. Là aussi, bien que cela ne soit pas clairement indiqué dans le document d'évaluation, cette catégorie devrait inclure des questions liées au commerce international des denrées.


La première réunion post-récolte tenue dans un centre avait pour objectifs de:

1. mieux comprendre les activités en cours et les stratégies de chaque centre;
2. promouvoir le développement d'un plus grand nombre de projets de collaboration, non seulement entre les centres, mais aussi avec les instituts partenaires;
3. lancer le processus d'élaboration d'une nouvelle stratégie mondiale de recherche post-production qui intègre les intérêts des centres du GCRAI et permette d'améliorer la collaboration avec les ORA, les SNRA et le secteur privé.

Aperçu de la stratégie et des activités de chaque centre dans la recherche sur les racines, les tubercules, les bananes à cuire et le plantain après récolte
Les communications ont révélé que la recherche post-récolte menée au CIAT, au CIP et à l'IITA avait d'abord été intégrée dans les programmes de recherche de ces centres afin d'appuyer l'amélioration du matériel génétique, puis en raison du fait qu'une production accrue risquerait de saturer les débouchés de ces cultures. Cette première phase de recherche a mis au point des méthodes de criblage de spécimens de qualité qui ont été adoptées par les programmes d'amélioration du germoplasme. La deuxième phase de recherche post-récolte s'est consacrée à la production et la diffusion de technologies d'amélioration du stockage et de la transformation ainsi qu'à l'évaluation de la qualité des produits. Depuis le début des années 1980, la tendance s'est démarquée des technologies à une seule composante pour privilégier une approche des systèmes dans la recherche post-récolte, en prenant en compte les opportunités de débouchés, l'évaluation de la demande et les techniques de recherche participative.
Dans le cas des cultures à racines, la transition vers une approche plus participative axée sur les systèmes a mené à l'adoption d'une stratégie de recherche mise au point par le CIAT, le CIP et l'IITA et communément appelée "mode de projet intégré". Dans un premier temps, cette approche pluridisciplinaire identifie un marché, par exemple, pour un produit du manioc; ensuite, elle met au point une technologie de transformation financièrement acceptable au groupe de producteurs / transformateurs impliqués dans le projet. Des projets pilotes sont initiés et la recherche repose sur ces grandes usines pilotes qui sont commercialement gérées par les producteurs et les transformateurs. C'est la demande de l'usine de transformation, en termes de quantité et de qualité de l'approvisionnement en matières premières, qui guide ensuite le développement technologique du côté de la production. Le mode de projet intégré est dynamique par essence, et la recherche réponds aux besoins tels qu'ils sont déterminés par le marché et le système de transformation. Le succès des activités de recherche et développement s'auto-évaluent par la rentabilité de commercialisation des produits et la pérennité du système de transformation. Le CIAT a particulièrement réussi à mettre en œuvre des "projets intégrés" en Amérique latine en appliquant l'approche pour créer de petites agro-entreprises pour les produits fourragères et amylacés du manioc. L'approche du projet intégré a, par la suite, été largement adoptée dans la recherche post-récolte.
Les exposés de l'IITA, du CIP et du CIAT ont révélé des différences considérables dans les activités de recherche menées dans ces centres. Ces différences ont mis en évidence une évolution apparente dans les stratégies de recherche des équipes travaillant sur le secteur post-récolte. L'IITA maintient fermement l'accent sur la qualité du matériel génétique et la production de technologies. Cet institut prévoit toutefois d'axer davantage la recherche à venir sur l'efficacité de transformation et, en particulier, les études de commercialisation.
Au CIP, la recherche sur la patate douce a adopté une stratégie bien définie pour la recherche participative avec les transformateurs de la patate douce. Le CIP a subi un changement focal calculé en passant de la recherche sur les équipements aux études de marché. Ce centre a également concentré ses efforts dans des sites spécifiques et sur des produits particuliers afin de maximiser son impact. Les denrées étudiées comprennent la farine des produits primaires, l'amidon et un seul produit secondaire, à savoir les nouilles amylacées. La recherche adaptative, fondée sur des projets pilotes, s'inspire du marché et la recherche plus fondamentale découle des problèmes et défis rencontrés dans la transformation et la commercialisation des produits. La recherche post-récolte sur les pommes de terre a mis beaucoup plus d'accent sur la nutrition, la demande du marché et les aspects commerciaux de la culture, même si, à la fin des années 1970 et au début des années 1980, des activités de recherche étaient menées sur le stockage des semences et la transformation à petite échelle des pommes de terre.
Au CIAT, qui a le plus d'expérience en matière d'approche de projet intégré dans les cultures à racines, l'évolution du programme de recherche a été plus marquée. Au cours des 15 dernières années, le CIAT s'était consacré à la transformation du manioc, à la commercialisation de farines à base de manioc, aux secteurs du fourrage et de l'amidon ainsi qu'au stockage ou à la conservation de racines fraîches pour la consommation humaine. La dernière approche en cours d'élaboration au CIAT consiste à aller plus loin dans le mode de projet intégré en appliquant une méthodologie toute aussi inspirée du marché pour identifier, au niveau micro-régional, des opportunités de débouchés et des paquets technologiques pour une gamme de denrées. Le CIAT a mis sur pied un nouveau projet de développement d'agro-entreprises qui vise à créer des outils pour catalyser une série de nouvelles opportunités en matière d'agro-entreprises, à l'intention des petits exploitants vivant en milieu précaire.
Cette transition fait passer la base de la recherche de l'aspect lié à la technologie de transformation à l'étape supérieure des aspects liés à la politique. Ce changement offre de bonnes opportunités pour créer davantage de liens avec la recherche politique menée à l'IFPRI. Dans le passé, l'IFPRI n'avait pas explicitement identifié le secteur post-récolte en tant que domaine de recherche (l'on s'intéressait, et c'est toujours le cas, entre autres à la consommation, la nutrition et les structures du marché qui entrent dans le cadre de la recherche post-récolte), mais avec la restructuration économique dont font l'objet de nombreux gouvernements, l'on s'intéresse davantage à la petite transformation agricole et au développement d'un secteur agro-industriel plus diversifié. L'IFPRI est bien placé pour entreprendre l'analyse des changements dans les industries agro-alimentaires et pourrait sélectionner des études de cas sur la base de la transformation des cultures à racines.
En règle générale, la tendance dans le domaine la recherche s'est nettement démarquée de la production de technologies et d'équipements vers un intérêt plus marqué pour la transformation et les études de marché. Les différents portefeuilles de recherche présentés par les centres traduisaient l'expérience de l'équipe dans chaque site et, de toute évidence, les stratégies étaient adaptées aux stades de développement socio-économique des pays dans les régions respectives d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie. Les insuffisances relevées au niveau de la base de recherche, en particulier chez les SNRA partenaires, étaient: le manque d'accès à l'information, la nécessité de placer plus d'accent sur l'étude de marché, le besoin de renforcer les capacités de gestion et d'axer l'analyse politique sur le système post-récolte. Tous les intervenants ont parlé de la nécessité d'adopter une approche intégrée et inspirée par la demande dans le développement et la commercialisation des produits après récolte. L'un des problèmes unanimement soulevés est la nécessité d'accorder plus d'attention à l'accès au crédit et de faciliter l'accès aux informations importantes sur le plan technologique et dans le domaine de la commercialisation.

Points de discussion d'ordre général sur le système post-récolte
Suite à l'aperçu des activités des centres, les discussions ont porté sur les points mentionnés dans le Tableau 2. Les points essentiels émanant de ces délibérations sont mis en évidence dans les sections suivantes et servent actuellement de base à l'élaboration du document sur la vision et la stratégie.

 

Tab. 2

Points de discussion pour l'élaboration de la stratégie.

1. Les tendances mondiales et leur pertinence dans la recherche sur le secteur post-récolte.
2. CRTBP (Cultures à racines et tubercules + bananes à cuire et plantain): Leur importance économique et leur contribution au développement socio-économique des pays cibles.
3. Le système post-récolte des CRTBP et son importance particulière en termes de contraintes et d'opportunités.
4. Les interventions et réalisations passées des CIRA ainsi que leur orientation actuelle en soulignant la collaboration passée et actuelle.
5. L'implication d'instituts et de SNRA ne faisant pas partie du GCRAI dans la recherche sur les CRTBP après récolte
6. Le rôle des CIRA dans la recherche sur le système post-récolte des CRTBP
7. La proposition d'approche future pour la collaboration afin de mener à bien la mission.

1.     Tendances mondiales qui militent en faveur de la recherche post-récolte

Démographie et industrialisation
L'urbanisation s'accroît rapidement dans la plupart des pays en développement et, d'après la FAO, jusqu'à 43% de la population des pays les moins avancés sera urbanisée d'ici l'an 2025. Cela posera des problèmes complexes d'approvisionnement et de distribution de la nourriture. En fonction du pouvoir d'achat des citadins, il y aura une demande croissante d'aliments de base bon marché pour les plus démunis et d'aliments tout préparés / transformés plus chers pour les groupes sociaux à revenus plus élevés. La preuve de l'apparition de ces deux marchés est déjà visible. En Afrique, il y a une forte demande en aliments de base peu coûteux pour soutenir la sécurité alimentaire de base en ville et à la campagne. En Asie et en Amérique latine, en revanche, il semble que des débouchés apparaissent pour les produits transformés à valeur ajoutée, en plus de l'approvisionnement en aliments bon marché. Au fur et à mesure que les pays en développement élargiront leurs capacités industrielles, de nouveaux marchés émergeront pour la transformation secondaire de produits agricoles primaires. En Asie, des chaînes de transformation se développent à la fois pour le fourrage des animaux et pour l'utilisation industrielle de produits primaires. La production d'amidon est l'industrie de croissance dominante et l'approvisionnement de ce marché pour les industries du papier, médicales et de transformation alimentaire aura d'importantes retombées socio-économiques sur les secteurs de la production agricole et de la transformation. Malgré l'urbanisation rapide, il faut également reconnaître qu'en Asie et en Afrique où est concentrée la majorité des pauvres du monde, il y aura de larges poches de pauvreté dans les zones rurales. La transformation post-récolte offre des opportunités pour quelques-uns parmi les millions de pauvres qui sont dépourvus de terres, qui ont besoin d'emplois et qui ne produisent pas leur propre nourriture.

Libéralisation du commerce et réforme du marché
Le monde tend à une plus forte libéralisation des échanges et à une plus large privatisation, ce qui résulte des réformes économiques mises en œuvre par les gouvernements et qui entraîne une réduction du nombre et du montant des subventions aux denrées agricoles. En règle générale, la réforme économique a pour but d'accroître l'efficacité et la compétitivité. Cela oblige alors les fournisseurs à prêter plus d'attention à la normalisation et à la qualité des produits. La diminution des barrières aux commerce international offre aussi de nouveaux débouchés — les marchés d'exportation, par exemple — mais il faut un contrôle minutieux de la qualité, des informations sur les marchés et un sens aigu des affaires pour pouvoir accéder à ces marchés.

Poussée scientifique

1. Des technologies de transformation et des produits améliorés sont actuellement mis au point pour l'utilisation des CRTBP dans l'alimentation humaine, animale et dans l'industrie; ce secteur progresse d'autant plus rapidement que le marché exige de nouveaux produits améliorés à plus faible coût.
2. La biotechnologie offre de nouvelles opportunités d'intervention post-récolte: par exemple, le stockage des bananes à cuire et du plantain par régulation du processus de maturation autocatalytique et le stockage à long terme du manioc par blocage du processus de détérioration post-récolte.
3. Une meilleure évaluation de la biodiversité existante pourrait ouvrir de nouveaux débouchés pour les CRTBP: par exemple, en criblant un plus large éventail de matériel génétique pour recherche des caractères spécifiques qui pourraient produire des amidons naturels dotés de caractéristiques industrielles utiles.

Technologie de l'information
Plusieurs agences (FAO et CRDI, par exemple) sont actuellement engagées dans l'amélioration de la technologie de l'information ciblée sur la recherche et développement post-récolte. L'accès mondial à l'information par l'Internet est en train de devenir une réalité dans de nombreux pays, et cela offre une nouvelle dimension au flux de l'information et à la communication. Les cultures traditionnelles, par exemple, pourraient acquérir un nouveau statut en devenant des produits de plus grande valeur pour l'élevage et l'industrie, alors que ces utilisations étaient précédemment la chasse gardée de quelques rares acteurs des marchés mondiaux. L'Internet offre la possibilité d'obtenir des informations de manière ponctuelle et moins coûteuse.

Réforme institutionnelle
Les tendances actuelles sont en faveur de la privatisation de la recherche et de la vulgarisation. Les ONG ont de plus en plus un rôle d'agences d'exécution et il y a des exemples de la place croissante des associations paysannes et de la nécessité de souligner le rôle déterminant des activités post-récolte dans le développement des systèmes de production.

Investissement infrastructurel
Le taux d'investissement dans l'infrastructure est spécifique au site. Toutefois, le taux de développement dans les pays asiatiques est extrêmement rapide, essentiellement dans la communication, le réseau routier, les services et la capacité de transformation. Ces changements ouvrent actuellement de nouveaux débouchés pour les produits des CRTBP en reliant le marché intérieur aux marchés internationaux et en abaissant les coûts de transport, de stockage et de transformation.

2.     Les CRTBP: Leur importance économique et leur contribution au développement
        socio-économique des pays cibles

Il existe une masse d'informations sur la valeur économique et sociale des cultures à racines et tubercules. Dans les pays en développement, en particulier, le manioc, la patate douce, l'igname, le plantain et les bananes à cuire constituent une source capitale de sécurité alimentaire et de revenus. Dans le monde entier, il y a de grandes différences dans la valeur de ces cultures ainsi que dans leur rôle par rapport à la sécurité alimentaire et à la génération de revenus. Il est vrai que le GCRAI détient beaucoup d'informations sur ces cultures, mais une sous-étude spécifique est en cours afin d'obtenir une estimation rationnelle de leur valeur actuelle.

3.     Le système post-récolte des CRTBP et son importance particulière en termes de
        contraintes et d'opportunités

Opportunités

1. La recherche sur les systèmes post-récolte offre une approche guidée par le marché à la recherche-développement visant à relever les grands défis du GCRAI, à savoir la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire, le stockage, la nutrition et le genre.
2. Dans le secteur post-récolte, l'accent est mis sur la préservation des ressources et la valeur ajoutée.
3. Le consommateur est au centre de la recherche-développement, et la création / expansion de nouveaux débouchés pour des produits novateurs offre des entreprises génératrices de revenus aux petits opérateurs (à titre d'exemple, de nombreux produits amylacés sont obtenus par modification chimique, une tâche qui peut être coûteuse et écologiquement dangereuse). Cela entraîne un accroissement de la demande en produits amylacés naturels qui peuvent être disponibles dans le germoplasme si des méthodes de sélection sont appliquées pour étudier ce domaine.

 

Contraintes

1. Les groupes cibles ne sont pas en mesure d'accéder aux informations en matière de commercialisation / technologies.
2. Peu de chances d'accéder au crédit pour entreprendre des opérations post-récolte.
3. Manque d'infrastructures dans certains pays, mais les potentialités régionales demeurent inexploitées.
4. Les investissements à court terme dans une seule composante de la recherche post-récolte ont peu d'impact, étant donné qu'il faut non seulement des moyens pour entreprendre des recherches sur les places de marché, mais aussi du temps pour obtenir un impact.
5. Nombre limité de chercheurs qualifiés dans le secteur post-récolte, en particulier en Afrique subsaharienne et, dans une moindre mesure, en Asie et en Afrique.

Ces informations fourniront un cadre conceptuel et philosophique pour le travail du GCRAI dans le secteur post-récolte. Les questions à aborder sont:

* la nécessité de satisfaire la demande latente par rapport à la création d'une demande,
* la recherche post production en tant qu'élément crucial pour atteindre les objectifs du GCRAI (réduire la pauvreté, améliorer l'accès à la nourriture ainsi que la nutrition des groupes les plus vulnérables, notamment les femmes et les enfants mal nourris),
* déplacer les priorités de la recherche post-récolte (en passant de la technologie à des marchés et des entreprises, des approches unidisciplinaires à des approches pluridisciplinaires et interdisciplinaires, en décentralisant les activité et en promouvant le développement des ressources humaines),
*

la nécessité d'un gros effort de diffusion des informations sur les cinq années à venir,

* le secteur privé, de quoi s'agit-il?, entreprise multinationale ou nationale, ou petite industrie agro-alimentaire,
*

quels sont les biens publics internationaux que les centres du GCRAI offriront?

4.     Interventions passées, réalisations et orientation actuelle des CIRA, en soulignant la
        collaboration passée et actuelle

Dans le passé, les centres du GCRAI, malgré leurs objectifs communs, menaient des activités isolées dans le domaine de la recherche-développement post-récolte, et ce travail n'a probablement pas eu l'impact et la reconnaissance mérités. Cette absence d'impact est peut-être dû à la mauvaise coordination interne au sein du GCRAI et externe avec les autres partenaires. Dès lors, le renforcement de l'impact du travail réalisé à ce jour et des futures activités de R&D passe forcément par la création d'une stratégie et de moyens d'exécution mieux coordonnés.

 

Atouts de la recherche post-récolte au sein du GCRAI

1. Disponibilité des méthodes de recherche politique et d'une masse critique d'experts pour étudier les réformes économiques et l'environnement politique par rapport au secteur post-récolte.
2. Disponibilité sur place et exploitation des grandes collections mondiales de germoplasme pour créer du matériel hybride amélioré.
3. Le GCRAI sert de catalyseur entre les institutions et offre un partenariat neutre et non partisan.
4. Stock accumulé de connaissances précises sur les CRTBP pour leur utilisation et leur commercialisation.
5. Equipés de recherche basées dans les pays en développement.
6. Infrastructures de recherche situées dans les pays en développement et en partenariat avec les programmes nationaux.
7. Relations de longue date avec les ORA / SNRA et contacts croissants avec le secteur privé.
8. Disponibilité de méthodes pour les études de marché sur les CRTBP.
9. Disponibilité de paquets technologiques et d'outils de recherche post-récolte pour les CRTBP.

Réalisations en matière de recherche post-récolte selon les catégories du TAC

Qualité des produits

1. Méthodes qualitatives mises au point pour le criblage du germoplasme et intégrées aux programmes de sélection en cours des CIRA et des SNRA.
2. Outils disponibles pour la caractérisation du germoplasme des CIRA en termes de qualité alimentaire, nutrition, innocuité alimentaire et potentialités pour de petits marchés.
3. Etudes de nutrition et de consommation entreprises pour la pomme de terre et la patate douce.

Récolte et stockage

1. Méthodes de stockage et de conservation post-récolte du manioc mises au point et testées sur le marché.
2. Méthodes mises au point pour transformer des racines de faible valeur et hautement périssables en produits pour le stockage à long terme.
3. Le stockage à la lumière diffuse de la patate douce est commercialement pratiqué dans un certain nombre de pays. Techniques participatives initiées et méthodes mises au point.

Utilisation et commercialisation

1. Caractérisation du secteur post-récolte d'un point de vue régional, par exemple COSCA (Etude Collaboratife du Manioc en Afrique).
2. Evaluation de la demande et études de marché pour les produits des CRTBP évalués dans des sites spécifiques.
3. Technologies pour la transformation primaire du manioc et de la patate douce en cossettes, en farine et en amidon mises au point, adaptées et expérimentées avec succès dans des sites spécifiques.
4. Des méthodes d'études de marché ont été documentées.
5. Formation offerte au personnel des SNRA et au secteur privé qui intègre les technologies et les méthodologies de recherche dans un ensemble axé sur le marché.

Politiques et institutions

1. Diverses publications sur le secteur post-récolte ont été produites, dont des articles de revues, des comptes rendus de recherches documentaires, des communications, des actes de conférences, des guides de formation, des bulletins d'information et des pages d'accueil sur Internet.
2. Des projections ont été réalisées pour le commerce et l'utilisation.
3. De bonnes liaisons inter-institutionnelles ont été établies pour la recherche en amont et en aval, ainsi que pour les activités de développement.
4. Un modèle et une méthodologie inter-institutionnels, désignés par "l'approche de projet intégré", ont été documentés et testés avec succès sur le terrain pour l'exploitation commerciale des produits à racines et tubercules améliorés ainsi que pour les procédés comportant des stratégies de commercialisation et de développement.

Impact de la recherche post-récolte, selon les catégories du TAC

Qualité des produits

1. Dans leur recherche, les SNRA se chargent actuellement d'intégrer des méthodes de criblage basées sur la qualité dans leurs programmes de sélection et s'efforcent de prendre en compte la demande du marché pour des caractéristiques spécifiques en plus des caractères traditionnellement recherchés que sont le rendement et la résistance aux maladies. Hybrides de meilleure qualité mis au point sur la base des exigences du marché.

Récolte et stockage

1. Des méthodes de stockage du manioc frais ont été expérimentées avec succès en Colombie, au Ghana et en Tanzanie.

Utilisation et commercialisation

1. L'analyse du secteur post-récolte, telle que définie par la recherche menée par des projets comme le COSCA, a sensiblement rehaussé le profil et l'importance des activités post-récolte dans le continuum qui va de la production à la commercialisation des cultures à racines.
2. De petits équipements de transformation ont été adoptés avec succès par des transformateurs d'Afrique, d'Amérique latine et d'Asie (Nigeria, Ghana, Bénin, Ouganda, Colombie, Equateur, Pérou, Brésil et la région de Sichuan en Chine).
3. Les études de produit / demande ont abouti au recentrage de la recherche sur les produits les plus prometteurs ainsi que sur les technologies les mieux appropriées pour chaque groupe de clients.

Politiques et institutions

1. "L'approche intégrée" a été adoptée au sein du GCRAI et avec les partenaires pour l'application des nouvelles techniques de transformation; cette approche s'est révélée particulièrement réussie en Colombie, en Equateur et au Brésil.
2. Les techniques et méthodes d'évaluation participatives, initiées avec le stockage de la pomme de terre de semence à la lumière diffuse, sont utilisées non seulement dans la recherche post-récolte, mais aussi dans d'autres domaines connexes à travers le monde.
3. Le personnel formé dans les SNRA de même que le secteur privé sont activement engagés dans la recherche post-récolte et œuvrent au changement des attitudes pour une meilleure prise en compte du marché dans la recherche et pour l'expérimentation des technologies sur le marché.

5.    Implication des institutions et des SNRA n'appartenant pas au GCRAI dans la recherche
       sur les systèmes post-récolte

Il existe de nombreux instituts non GCRAI qui jouent un rôle actif dans la recherche sur les systèmes post-récolte, mais leurs activités sont quelque peu mal coordonnées et ils serait utile d'avoir une liste des instituts et organisations impliqués dans la recherche post-récolte. Une base de données sur les collaborateurs pourrait contenir des informations sur les compétences institutionnelles, les ressources humaines, les atouts techniques, les liaisons, les programmes de recherche, les capacités de recherche, les potentialités et les activités de projets. Ces informations fourniraient une base d'échanges ainsi que les moyens de déterminer là où la collaboration est possible et là où elle peut être améliorée dans les futures activités de recherche sur les CRTBP.
Une fois documentée, cette base de données pourrait servir de plate-forme pour développer une compréhension mondiale / régionale des besoins et des opportunités de recherche/développement des CRTBP, et pour identifier les futures priorités de la recherche.
Une phase de suivi permettrait d'utiliser ces informations pour améliorer les liaisons institutionnelles afin d'avoir un plan d'action plus cohérent dans l'élaboration des projets en partenariat. Là où c'est possible, les parties concernées pourraient se mettre en contact pour développer des idées — des notes sur des concepts à soumettre à l'attention des bailleurs de fonds — et une stratégie plus collective permettrait aussi à chaque institut de rationaliser certaines activités telles que la formation et le stockage de l'information.
Ce sont des activités de ce genre qui sont envisagées dans l'initiative du Réseau Mondial de Collaboration en Post-Production, sous la direction du CRDI. Il convient de rechercher les voies et moyens d'échanger et de prendre activement part à cette initiative.

Parmi les partenaires potentiels, l'on peut citer:

1. Agences de financement
2. Organisations de recherche avancées
3. Organes régionaux (représentants régionaux)
4. Programmes nationaux
5. Universités
6. Organisations non gouvernementales
7. Secteur privé

Le secteur privé est particulièrement important pour fournir des données de qualité sur l'offre et la demande de produits spécifiques. Ce groupe peut également être une source de financement pour la recherche ou bien un partenaire dans la recherche. Parmi les domaines à explorer, l'on peut citer:

* Dialogue avec le secteur privé sur les voies et moyens de relier les petits exploitants aux grandes installations de transformation;
*

Possibilités / opportunités de liaison de la petite transformation primaire à la grande transformation secondaire.

6.     Rôle du GCRAI dans la recherche-développement des CRTBP

Qualité des produits

1. Elaboration de protocoles de sélection basés sur la qualité pour l'amélioration du germoplasme
2. Identification de caractères basés sur la qualité et de liaisons génétiques
3. Elaboration de protocoles d'évaluation pour les déterminants de la qualité des produits pour différents usages.

Récolte, transport et stockage des produits frais

1. Protocoles de sélection pour les types végétaux qui facilitent la récolte et réduisent les besoins en main-d'œuvre
2. Lutte génétique contre la détérioration post-récolte de CRTBP stockées telles que le manioc, l'igname, la banane, la pomme de terre
3. Evaluation économique du stockage pour maximiser le profit; les variables impliqués dans cette recherche sont la qualité des produits, la variété, la structure de stockage, les surenchères, le crédit et le transport
4. Evaluation des méthodes de stockage de la pomme de terre, y compris la lutte pathologique
5. Lutte intégrée contre les ravageurs des stocks (génétique, gestion, biologique et chimique).

Utilisation et commercialisation

1. Identification des opportunités de diversification des produits
2. Développement de nouveaux produits pour les CRTBP en partenariat avec des institutions de sciences et techniques alimentaires
3. Méthodes d'identification de la demande du marché et de l'acceptabilité par le consommateur, puis intégration de ces méthodes dans les projets de recherche et de développement
4. Conceptualisation et hiérarchisation de la recherche sur la transformation des produits et des sous-produits
5. Mise au point, adaptation et affinement de méthodes / outils participatifs pour les études de procédés, de produits et de marchés
6. Analyse économique et sociale du coût / bénéfice de facteurs écologiques tels que l'effet du traitement des eaux usées résultant de la transformation de l'amidon.

Dimensions politique et institutionnelle

A. Dimension politique

1. Développement des industries de l'amidon: Quel effet cela aura t-il sur la pauvreté, la capacité de subsistance et la sécurité alimentaire?
2. Incidences du développement agro-industriel rural des CRTBP sur les économies rurales, la demande en main-d'œuvre et les genres?
3. Avantages relatifs des petites industries agro-alimentaires à base de CRTBP par rapport aux grandes industries.
4. Liaisons des industries agro-alimentaires à base de CRTBP dans l'économie rurale, avec une référence particulière au système post-récolte.
5. Demande macro/mondiale pour les produits écologiquement sains — opportunités pour les industries agro-alimentaires à base de CRTBP en matière d'amidon de haute qualité et de débouchés pour l'amidon.
6. Débouchés mondiaux de l'amidon — tendances et projections: implications pour les pays pauvres.

B. Dimension institutionnelle

1. Systèmes de gestion de l'information: Quel rôle le GCRAI devrait-il jouer dans ce domaine de croissance? Le GCRAI dispose d'une profusion d'informations pertinentes dans ce domaine, et pourrait mettre sur pied une base de données systématique des connaissances amassées - en d'autres termes, une banque d'informations contenant les résultats de recherche, les expériences, les méthodologies, les stratégies - ou bien faire office d'important courtier d'informations sur les CRTBP pour alimenter les projets actuels de réseaux d'information (FAO/CRDI).
2. Préparation de dispositions / modèles institutionnels pour la recherche et développement post-récolte
3. Formation - quels sont les besoins actuels selon l'emplacement (par rapport aux infrastructures), la complexité du marché et la base des compétences? Par exemple, la formation devrait-elle se faire à travers des projets en partenariat plutôt que des stages formels? Faut-il aborder les nouveaux domaines comme la gestion des entreprises parallèlement ou à la place du développement des produits?
4. Recherche en aval ou en amont: La recherche an aval sur les CRTBP s'attache de plus en plus à développer des produits et à soutenir les projets pilotes participatifs (d'adaptation et d'ajustement des technologies). L'idée est que le fruit de la recherche en aval générera des défis pour plus de recherche fondamentale en amont. Toutefois, quelles sont les proportions de la recherche fondamentale et de la recherche appliquée? Que doivent être ces proportions et qui sont les partenaires qui devraient mener cette recherche?
5. Gestion des projets: Les chercheurs du GCRAI devraient-ils épauler la recherche en aval au niveau des SNRA et la recherche en amont au niveau des universités locales, ou bien le GCRAI devrait-il développer sa propre capacité à mener certains types de recherche? L'IITA tend à l'autosuffisance tandis que le CIP confie la recherche principalement aux ORA et travaille en collaboration avec les SNRA. Question: est-ce là une stratégie ou un reflet des capacités spécifiques?

Quelles sont les insuffisances?
C'est un domaine qui doit être défini avec les partenaires, mais l'on peut citer quelques insuffisances apparentes:

Qualité des produits

1. Identification des caractéristiques de la qualité pour des usages spécifiques, diagnostic amélioré pour la qualité de transformation
2. Evaluation plus approfondie du germoplasme existant en termes de caractères spécifiques tels que la qualité de l'amidon.

Récolte et stockage
Non identifié pour l'instant.

Utilisation et commercialisation
Mise au point de systèmes plus pérennes, y compris une meilleure utilisation des sous-produits qui peuvent servir à nourrir les animaux et une exploitation / réduction des déchets industriels.

Politiques et institutions

1. Il est nécessaire de souligner davantage l'importance de ce domaine afin de mieux comprendre les implications politiques de la recherche post-récolte ainsi que les répercussions sociales et écologiques d'aspects tels que les interventions à petite échelle ou à grande échelle.
2. Nécessité d'accroître les activités et la formation concernant les compétences permettant le développement des entreprises.

7.     Proposition pour que les centres améliorent leur collaboration et s'acquittent de leur
        mission

Compte tenu de la contrainte qu'ont actuellement les chercheurs de travailler dans le cadre de Plans à Moyen Terme (PMT) qui ont été conçus indépendamment les uns des autres, il y a quelques difficultés d'alignement sur une nouvelle stratégie et un plan d'action au niveau mondial. De ce fait, si les recommandations du Groupe de Travail Post-Récolte pour un plan de recherche mondialement intégré sur les CRTBP sont acceptées, il y aura alors une transition vers l'intégration. Un plan plus cohérent est en préparation dans la prochaine planification à moyen terme. Le groupe de travail devra donc formuler une vision pour l'avenir et identifier les domaines possibles de collaboration immédiate dans le système actuel. Le plan d'action à long terme jette les bases de la préparation du prochain PMT pour la période 2001-2003.

Enoncé de la mission
Le groupe s'est donné la mission suivante pour la recherche post-récolte sur les CRTBP dans le GCRAI: "Générer et diffuser des connaissances et promouvoir des liaisons institutionnelles qui contribuent au développement de systèmes post-récolte dynamiques pour les CRTBP en réponse aux exigences du marché et aux besoins des clients".

Les options pour une collaboration accrue devront prendre appui sur les expériences passées et s'attacher en priorité à créer de nouveaux projets avec des partenaires appartenant ou nom au GCRAI. Parmi les pays qui disposent de plus d'un centre déjà activement engagé, l'on peut citer le Vietnam, l'Ouganda et la Chine.

Stratégie d'action immédiate

1. Produire un document résumant les connaissances actuelles et les technologies mises au point par les centres, en identifiant clairement les insuffisances et les nouvelles priorités.
2. Identifier les activités de collaboration autour de la recherche prévue dans la période 1998-2000.
3. Identifier et planifier de nouvelles activités de collaboration entre les quatre centres dominants: CIAT, CIP, IITA et IFPRI.
4. Identifier et créer de nouveaux projets avec les partenaires existants et de nouveaux.

Identification et hiérarchisation des domaines de collaboration

Activités actuelles

Principales activités régionales maintenant en cours dans les pays suivants:


Région

CIP

IFPRI

IITA

CIAT


Asie

Vietnam
Chine (Sichuan)

Vietnam
Chine

-------

Vietnam
Chine (Sichuan)

Afrique

Ouganda
Kenya

Ouganda
Madagascar
Kenya
Malawi
Côte d’Ivoire

Ouganda
Kenya
Malawi
Nigeria
Ghana
Bénin

-------

Amérique latine

Pérou

-------

-------

Colombie
Brésil
Paraguay
Cuba
Pérou


Propositions de nouvelles activités de collaboration

Vietnam

* IFPRI - CIP – CIAT
Domaine de recherche: Options politiques pour le développement d'industries agro-alimentaires à base de cultures à racine au Vietnam.

Madagascar

* IFPRI – IITA
Domaine de recherche: Opportunités de débouchés et possibilités de développement de petites agro-industries rurales de CRTBP (principalement le manioc et la patate douce), parallèlement aux études en cours sur la conservation des sols.

Ouganda

* IFPRI - CIP – IITA
Contexte - l'IFPRI a initié un projet laitier soumis à la DANIDA (études périurbaines), une initiative régionale sur les terres fragiles.

Pérou

* CIP - CIAT
Projet de transformation d'Arracacha en cours de préparation pour demander une subvention auprès du Réseau Mondial de Collaboration en Recherche Post-Production.

Initiative mondiale avec les centres

* IFPRI - CIP - CIAT - IITA
Domaine de recherche: Comprendre le commerce de l'amidon et modéliser les projections du marché: Implications pour les pays en développement et priorités pour la recherche nationale et internationale.

Jeter les bases du prochain plan 2001 - 2003 (calendrier des manifestations)

Le programme provisoire proposé ci-après est un aperçu des activités des centres et de leurs interactions avec les partenaires, sur la base d'un consensus au sein du GCRAI et d'une réaction positive des partenaires:

1. Projet de vision et de document stratégique à examiner par l'ICRTCR lors de la Réunion de Mi-Parcours au Brésil en mai 1998.
2. Réunion Annuelle du Groupe de Travail et Réunion de concertation avec les partenaires principaux en juin 1998, en guise de contribution à l'élaboration de la stratégie intégrée pour la recherche post-récolte sur les CRTBP à l'intérieur du Groupe Consultatif et au-delà.
3. Concertations régionales jugées nécessaires, de septembre 1998 à avril 1999.
4. Réunion Annuelle du Groupe de Travail et dernière touche au plan 2001-2003, juin/juillet 1999.
5. Réunion Annuelle du Groupe de Travail et plans de mise en œuvre du programme de travail 2001-2003, juin/juillet 2000.

Conclusion
La présente communication fait la synthèse des principales discussions qui ont eu lieu lors de la première réunion stratégique du Groupe de Travail Inter-Centre sur les CRTBP Post-Récolte. Le document analyse les idées du Groupe de travail post-récolte et donne un aperçu du travail effectué dans le secteur post-récolte, des atouts et des domaines de collaboration dans les centres les plus actifs dans la recherche post-récolte au sein du GCRAI.
Les discussions avaient principalement pour buts de rechercher une collaboration plus étroite au sein du GCRAI et d'élaborer une stratégie de collaboration avec des partenaires au-delà du GCRAI. Le premier objectif a fait l'objet d'une discussion approfondie, et des progrès substantiels ont été réalisés dans l'identification de domaines dans lesquels une plus étroite collaboration entre les centres serait à la fois possible et mutuellement profitable. Le second objectif s'est révélé plus difficile en raison du nombre limité de personnes impliquées; un plan d'action a néanmoins été élaboré et ces idées sont portées à la connaissance des partenaires principaux, afin de jauger leur intérêt dans une plus étroite collaboration et de proposer ensuite un plan d'action plus formel.

 

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