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7.3.1. Traitement de contact

Il consiste à recouvrir les grains d'une couche d'insecticide. Les insectes sont tués par contact ou par ingestion du produit. L'insecticide utilisé doit être:

• efficace (actif sur les différentes espèces d'insectes),
• persistant ou rémanent (action prolongée dans le temps,
• peu dangereux pour l'homme et les animaux domestiques.

7.3.1.1. Insecticides de contact

a) FORMULATIONS

Les insecticides sont composés de matière active (m.a.) mélangée à des adjuvants. Ils sont commercialisés sous différentes formulations

- Les poudres à poudrer

Ces poudres prêtes à l'emploi contiennent entre 0,5 % et 5 % de matière active et sont utilisées en mélange aux grains ou en poudrage superficiel (piles de sacs).

- Les poudres mouillables

Ce produit pulvérulent qui contient entre 25 % et 80 % de matière active est mélangé à l'eau afin d'obtenir une bouillie Il est généralement utilisé en pulvérisation pour le traitement des locaux à surfaces poreuses (parpaings, briques, etc.).

- Les concentrés émulsionnables

Ces concentrés sont composés de matière active et d'un adjuvant non soluble dans l'eau. Mélangés à de l'eau, ils forment une émulsion. Cette bouillie applicable par pulvérisation est notamment utilisée pour le traitement des surfaces non poreuses (métal, bois peint, etc.).

- Autres formulations

Concentrés liquides prêts à l'emploi commercialisés sous la forme de bombes «aérosol» utilisables pour les traitements d'ambiance.

Produit fumigènes qui, en brûlant, dégagent une fumée (aérosol dont les particules sont solides).

Plaquettes insecticides...

b) RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS

- Que signifie DL 50 rat?:

C'est la dose létale (mortelle) pour 50 % d'une population de rats. Elle est exprimée en mg/kg de poids vif. Elle permet de classer les insecticides:

- jusqu'à 20

mg/kg

: produits très dangereux (ex.: Parathion),

- de 20 à 200

mg/kg

: produits dangereux (ex. Dichlorvos ou DDVP, Lindane,...),

- de 200 à 1 500

mg/kg

: produits moyennement à peu dangereux,

- 200

mg/kg

: produits peu dangereux (Pyrimiphos-méthyl, Chlorpyriphos-méthyl, Malathion, Bioresméthrine).

Notions de concentration et dose.

• La concentration du produit commercial est la quantité de matière active contenue dans l'unité de volume ou de masse du produit commercial.

Exemples:

1. Une poudre à poudrer 2 % signifie qu'il y a 20 g de matière active dans 1 kg (1 000 g) de produit commercial.

2. Pour les concentrés émulsionnables, il est nécessaire de bien lire sur l'emballage la concentration en matière active du produit. Ainsi «Actellic 50 EC» signifie qu'il y a 50 % de matière active dans le concentré, soit 500 g de matière active par litre de produit commercial.

• La concentration d'emploi est la masse de matière active contenue dans l'unité de volume de bouillie à épandre.

Exemple:

Préparation de 1 litre de bouillie à 7,5 % de matière active à partir d'un concentré émulsionnable type «Actellic 50 EC»:

Une boullie à 7,5 pour cent de matière active signifie que dans 1 litre (= 1000 ml) de bouillie il faut:

7,5/100 x 1000 = 75 g de matière active

«Actellic 50 EC» signifie que dans 1 litre (1 000 ml) de produit commercial, il y a 500 g de matière active. On a besoin de 75 g de m.a. il faut donc:

1000/500 x 75 = 150 ml de produit commercial

On mélangera donc 150 ml de produit commercial à 850 ml d'eau pour obtenir 1000 ml (= 1 l) de bouillie à 7,5 % de matière active.

Une formule simple donne la quantité Q de produit commercial à la concentration Ci à utiliser pour réaliser une quantité V de bouillie à la concentration Cf.

Q

= Quantité d'insecticide à utiliser (en litre)

Ci

= Concentration initiale du produit commercial (en %)

V

= Volume de bouillie à réaliser (en litre)

Cf

= Concentration finale de la bouillie (en %)

• La dose est la quantité, en grammes, de matière active à appliquer par unité de matériel traité (masse, surface, volume). Des exemples sont donnés dans le tableau 7.1.

La dose est parfois exprimée en «p.p.m.» qui signifie «partie par million» et équivaut donc à 1 gramme par tonne.

c) LES PRODUITS INSECTICIDES

Différent produits chimiques sont utilisés pour lutter contre les insectes des stocks:

- Les organochlorés:

Fréquemment utilisés dans le passé (D.D.T, Lindane,...), ils ne sont quasiment plus employés aujourd'hui à cause de leur toxicité pour l'homme et les animaux domestiques.

- Les organophosphorés:

Ce type d'insecticide est d'un emploi courant à l'heure actuelle. Les plus anciens produits de la gamme comme le Bromophos, le Dichlorvos, le malathion... sont progressivement remplacés par des insecticides plus performants tels que le Pyrimiphos-méthyl et le Chlorpyriphos-méthyl. Ces derniers agissent par contact et ingestion mais également par inhalation. Leur tension de vapeur relativement élevée leur permet de diffuser et d'être donc adaptés aux traitements en couches vulgarisés pour les stockages traditionnels. Ces insecticides sont appréciés pour leur efficacité, leur persistence d'action (plusieurs mois en greniers fermés) et leur inocuité pour l'homme et les animaux domestiques. Ils seront peut-être concurrencés dans l'avenir par les produits plus récents que sont l'Etrimphos et le Méthacrifos.

CARACTÉRISTIQUES DE QUELQUES INSECTICIDES DE CONTACT (Tableau 7.1.)

Matière active

DL 50 (mg/kg)

Formulation

Dose recommandée sur grains (g m.a./tonne)

Traitement des locaux (g m.a./100 m³)

Surface sacs et murs (g m.a./m²)

Observations

Pyréthrine de synthèse

Bioresméthrine

@ 8600

C.E. 25 g ma/l

1,5

-

-

Efficace contre les Capucins des grains

Delta méthrine

140

L.P. 12,5 g/l et 25 g/l

0,5-1

-

0,02

 
P.P. 0,05%
P.M. 2,5 %

Organophosphorés

Bromophos

4000-8000

P.P. 2 %        
    P.M. 25 %

8-12

-

1

C.E. 360 g/l      
L.N. 400 g/l      
Chlorpyrifos- méthyl

2140

L.P. 240 g/l

2,5

-

0,5-1

 
Dichlorvos

50-80

L.P. 500 g/l nébulisateur 5%

10

7,5

0,5-1

Action de choc sur les insectes. Produit dangereux

Malathion

2800

P.P. 2%

8

4

0,5-1

 
C.E. 500 g/l
Pyrimiphos- méthyl

2050

P.P. 2%        
P.M. 25 %

4-10

10

0,5

C.E. 500 g/l      

Les organophosphorés sont cependant sensible à l'eau et se dégradent rapidement en conditions humides. Ils ont par ailleurs peu d'efficacité sur le Capucin des grains (Rhizopertha dominica).

- Les pyréthrinoïdes de synthèse

Notamment la Bioresméthrine et la Deltaméthrine sont des produits insecticides très efficace sur les Capucins des grains et les lépidoptères. Leur stabilité n'est pas affecté par l'humidité mais leur efficacité diminue avec la température. Dans les traitements, elles peuvent jouer un rôle complémentaire aux organophosphorés dans des formulations mixtes.

Le tableau 7.1, donne les caractéristiques et les doses d'emploi d'insecticides de contact couramment utilisés. Pour ce qui concerne l'ensemble des produits insecticides, le lecteur pourra se reporter aux ouvrages spécialisés tels que l'index phytosanitaire édité chaque année par l'A.C.T.A.

7.3.1.2. Méthodes et matériels pour l'application d'insecticides de contact

Les insecticides sont disponibles sous différentes présentations et formulations: poudre à poudrer, poudre mouillable, concentré émulsionnable liquide pour pulvérisation, liquide pour nébulisation, solide fumigène...

Exemple: Pour le pyrimiphos-méthyl (suivant les fabricants) poudre à poudrer 1 % ou 2 %, poudre mouillable 25 %, concentré émulsionnable 50 EC: 500 g/l; prêt pour nébulisation: 50 g/l, etc.

Suivant l'objet du traitement (denrées, locaux, matériels), le type et l'importance du stockage, le niveau de technicité et les moyens de l'utilisateur, les méthodes de traitement pourront être différentes.

a) POUDRAGE

Au niveau du village c'est certainement encore aujourd'hui le mode de traitement le plus répandu. Des insecticides sont vendus sous forme de poudre à poudrer contenant jusqu'à 2 % de Matière Active et sont directement utilisables.

- Poudrage de petits lois

En milieu rural, le mélange de la poudre aux grains est parfois réalisé manuellement dans de petits récipients (calebasse, bassine...) ou encore par pelletage du tas de grains auquel on a ajouté la quantité de poudre nécessaire. Cette technique n'est qu'un pis-aller car le mélange est très hétérogène.

A un stade de technicité plus avancé, il est courant d'utiliser un fût métallique monté sur un axe excentré (poudreuse de type «baratte») (Fig. 215 a). Le Tropical Stored Products Institute a mis au point un mélangeur artisanal appelé «Fuffle» qui fonctionne par brassage dans un cylindre garni de chicanes. L'insecticide est déposé à la surface du grain dans le sac et le tout est déversé dans le Fuffle équipé d'une bouche d'ensachage à la sortie. Enfin pour les centres mécanisés existent des poudreuses motorisées comprenant une trémie à graine, une trémie à poudre, un cylindre mélangeur-élévateur et un dispositif d'ensachage.

- Poudrage des grains en place

• Poudreuses à soufflet

Pour le poudrage de greniers ou crib par la méthode «sandwich» on peut utiliser de petites poudreuses à soufflet. Les poudreuses à main et de nombreuses poudreuses à dos utilisent ce principe. Le soufflet est à accordéon ou à membrane et fournit un souffle intermittent ou continu.

Au fond de la trémie, la poudre est forcée à travers une grille par le déplacement d'une brosse. La poudre est aspirée dans le soufflet puis refoulée dans le conduit d'évacuation. Un déflecteur en bout de conduit répartit la poudre en nappe.

• Poudreuses à ventilateur centrifuge (Fig. 215 c)

Actionnées à la main ou avec un moteur, elles ont un débit continu. Un agitateur régularise l'écoulement de la poudre dans la trémie. Une vis d'Archimède, placée au fond de la trémie, entraîne la poudre vers un orifice à section variable, qui règle le débit. En fait, le débit est difficilement contrôlable, car il est influencé par la cadence de l'opérateur et par le remplissage de la trémie. Un débit plus régulier est obtenu par agitation et alimentation pneumatiques. Dans ce cas, une partie de l'air fourni par le ventilateur est dérivée dans la trémie à poudre. Le nuage de poudre créé dans la trémie est aspiré par un ajutage dans la conduite d'air principale,

On utilise couramment, dans les centres de traitement des semences, des appareils fixes perfectionnés qui traitent le grain au cours de la manutention.

Le traitement par poudrage présente plusieurs inconvénients dont le plus important est certainement l'hétérogénéité de répartition qui avec pour conséquence des surdosages (résidus) et de sous-dosages (inefficacité). Un autre inconvénient est le manque d'adhérence sur la graine donc la perte de produit au cours des manutentions en vrac et les risques d'intoxication pour les personnes travaillant à proximité.

Fig. 215: Différents types de poudreuses. Poudreuse manuelle dorsale ou ventrale avec ventilateur à manivelle.

a) Poudreuse type «baratte». (Doc. PROCIDA.)

b) Poudreuse à membrane manuelle artisanale. (D'après MATTHEWS.)

c) Poudreuse Berthoud «Procall Rex». (Doc. BERTHOUD.)

b) PULVÉRISATION

C'est une technique qui s'est développée pour le traitement des grains et des locaux. Elle consiste à diviser un liquide insecticide en fines gouttelettes et à les déposer sur les grains. Le produit commercial se présente sous forme:

- d'un liquide donnant une solution dans l'eau,
- d'un solide donnant une suspension dans l'eau (poudre mouillable),
- d'un liquide huileux donnant une émulsion dans l'eau, le mélange est appelé «bouillie».

Suivant le type de pulvérisation, la taille des gouttelettes varie de 50 à plus de 200 µ. On distingue quatre types de pulvérisations.

- Pulvérisation mécanique à pression de liquide

La division en gouttelettes est obtenue par la mise en pression du liquide au moyen d'une pompe agissant mécaniquement. La finesse de pulvérisation obtenue n'est pas très bonne (elle n'atteint que 120 microns environ pour un jet conique produit à la pression de 3 bars par une buse ayant un orifice de 0,75 mm de diamètre). Plutôt que d'employer des buses de gros calibre (débit 2 l/mm pour 1200 q/h), il est préférable de traiter avec 2 buses (de 1 l/mn chacune) ou de travailler à plus haute pression.

Ce manque de finesse de la pulvérisation oblige à traiter avec des doses importantes (0,1 à 0,2 l/q).

Bien que les solutions huileuses concentrées généralement utilisées aient une bonne tenue, il faut prévoir une agitation du liquide par le retour en cuve d'une partie du débit de la pompe. Lorsque la chose est possible, il est intéressant de faire la pulvérisation sur des grains tombant en nappe (boites à cascades, diviseurs, etc.), car la répartition du produit est meilleure (le traitement à la dose de 0,1 l/q sur un débit de grain de 200 q/h projette environ 15 gouttelettes par grain).

De nombreux appareils à dos utilisent ce principe.

On distingue les appareils à pression préalable qui, en fait, donnent un traitement irrégulier car la pression diminue au fur et à mesure de l'évacuation du produit; et les appareils à pression entretenue avec système de pompage manuel actionnant une pompe à piston, qui sont généralement préférés aux premiers.

- Pulvérisation pneumatique

Dans ce type de pulvérisation, le filet de liquide est introduit sans pression dans un violent courant d'air qui, par effet de choc, le divise en gouttelettes. La pulvérisation est d'autant plus fine que la vitesse de l'air est forte et que le rapport est élevé.

La pulvérisation est plus fine que celle obtenue par les buses à pression de liquide et se présente sous forme de brouillard véhiculé par le flot d'air.

Dans le réservoir, l'agitation est assurée par barbotage d'air.

La portée de ce type d'appareils est faible car le faible débit d'air sortant à grande vitesse est très rapidement freiné dans l'atmosphère.

Fig. 216: pulvérisateur à pression préalable. (Doc. CIBA GEIGY.)

Les pulvérisateurs pneumatiques à dos sont très utilisés en milieu tropical; aussi bien pour le traitement des récoltes sur pied que pour le stockage. Ce sont des appareils très polyvalents qui peuvent être transformés en poudreuses (voire en lance-flammes).

- Pulvérisation thermique

Ce type de pulvérisation est obtenu par admission d'une solution huileuse dans une tuyère où elle est fractionnée dans le courant oscillant des gaz de combustion d'un mélange «air-essence». La pulvérisation est très fine (gouttelettes de 50 microns au plus) et blanche (du fait de la présence d'huile), d'où le nom de «nébulisation» souvent donné à ce type de traitement.

Fig. 217: Pulvérisateur à dos à pression entretenue «COSMOS 18». (Doc. BERTHOUD.)

Fig. 218: Schéma (coupe) d'un puivénisateur mécanique à pression entretenue. (Ici le piston est fixe et le cylindre, mobile.) (Dessin CEEMAT.)

Fig. 219: Pulvérisateur pneumatique à dos. (Doc. C.N.E.E.M.A.)

Fig. 220: Pulvélisateur thermique «Swing Fog». (Doc. MOTAN.)

Le «Swing Fog» très connu en régions tropicales fonctionne sur ce principe.

Pour le traitement des locaux, il est conseillé de connaître le volume à traiter pour déterminer la quantité de produit à émettre avant de commencer l'opération. L'opérateur progresse du fond du local vers la sortie, Les gouttelettes restant en suspension pendant 2 à 3 h, il est conseillé de ne ventiler les locaux qu'après ce délai. Le moment le plus propice au traitement se situe généralement à la tombée de la nuit, lorsque les insectes sont les plus actifs. Pour être efficace, il doit être répété chaque jour ou au moins 3 fois par semaine (ex.: magasins portuaires à cacao).

Critiques de la pulvérisation

Le produit insecticide est mélangé à de l'eau ce qui peut entraîner une réhumidification des grains traités. La grosseur des gouttes pouvant parfois être importante, la répartition de l'insecticide ne sera pas parfaitement correcte. Enfin son emploi nécessite la préparation d'une «bouillie»; implique des manipulations et des mélanges qui peuvent être à l'origine d'erreurs de dosage et de gaspillage de produit.

c) NÉBULISATION

C'est actuellement la technique la plus utilisée en Europe dans les grands centres de stockage, pour le traitement des denrées en vrac. Elle consiste à projeter sur du grain en mouvement, l'insecticide sous la forme d'un brouillard composé de particules dont la finesse (2 à 20 microns) permet une bonne répartition du produit et donc une grande homogénéité de traitement. Pour améliorer l'enrobage du grain il faut traiter en un endroit où le grain est bien éclaté (le plus souvent à l'alimentation au pied de l'élévateur.

L'appareillage, relativement simple, est composé d'un compresseur d'air, d'un débitmètre fixé sur le réservoir de produit et d'une buse de nébulisation. C'est au niveau de cette buse que le circuit d'air rencontre le flux de produit et l'éclate en fines gouttelettes. Les appareils peuvent être fixes ou mobiles.

Fig. 221: Buse avec son support. (Doc. CNCATA.)

Fig. 222: Schémas montrant un pied d'élévateur et les points de nébulisation. (Doc. CNCATA.)

La nébulisation a pour avantages:

• de permettre un «enrobage» d'insecticide autour du grain qui assurera une bonne protection du grain contre les formes libres;

• d'utiliser des insecticides liquides prêts à l'emploi, ce qui évite des erreurs de dosage et les pertes de produit.

d) SOLIDES ET BOMBES FUMIGÈNES

Certains insecticides sont présentés sous la forme de solides fumigènes qu'il faut chauffer ou enflammer pour créer un brouillard. Des bombes fumigènes sont également proposées pour la désinfection des locaux ou des grains. Dans ce dernier cas elles doivent être placées dans les gaines de ventilation. L'insecticide souvent utilisé est le Dichlorves (DDVP). Ce type de traitement est intéressant pour lutter contre les insectes volants tels que les «Ephestia» des magasins de cacao mais doit être renouvelé fréquemment.

En résumé

Appliqués correctement, à des doses suffisantes, les insecticides de contact permettent de lutter contre les formes libres infestants les stocks. Ils préservent ces derniers des réinfiestations pendant un certain laps de temps et permettent d'assurer un traitement préventif dm denrées.

Inconvénients

• Pour être efficace, l'insecticide doit correctement enrober le grain ce qui nécessite des méthodes de traitement appropriées. Cette répartition de l'insecticide est parfois difficile.

• L'insecticide est en contact direct avec la denrée alimentaire et peut poser des problèmes de résidus.

• L'insecticide agit sur les formes libres et n'a pas d'action sur les formes cachées. Or ce sont souvent les formes cachées larvaires qui sont responsables des dégâts (charançons, alucite). Ceci constitue certainement le principal inconvénient de ce type de traitement.


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